FRESSE SUR MOSELLE
Thibault et Julien s’arrachent pour le plaisir
(4 photos)
Thibault et Julien s’arrachent pour le plaisir
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Mille kilomètres à parcourir en 120 heures maxi, 64 cols
totalisant 23 000 mètres de dénivelé positif, tout cela en autonomie totale
tant en couchage qu’en alimentation : il s’agit du curriculum vitae monstrueux
de la Bikingman Euskadi, une course cycliste réputée comme une des plus dures
au monde. Il faut d’ailleurs avoir « un p’tit vélo » dans la tête et
un bon vrai vélo pour s’y frotter. C’est sur cette épreuve hors normes que se
sont pourtant engagés Thibault Humberclaude et Julien Noël, deux fressiots
adeptes du VTT, qu’ils pratiquent ensemble de longue date au sein du club
local. Une participation couronnée d’un superbe succès puisque, sur les 105 cyclistes
« givrés » présents sur la ligne de départ début septembre à Biarritz
de la seconde édition de cette course extrême, Thibault termine 15ème
en 82 heures et Julien 31ème en 94 heures. Une sacrée
« perf » sur laquelle revient Thibault : « On en a ch..,
mais on vient pour ça ! » se marre-t-il « Le plus dur, ce n’est
pas le physique. On s’était bien préparé. Non, la véritable épreuve, c’est le
manque de sommeil. Pour venir à bout du parcours, il faut pédaler pendant 18 ou
19 heures par jour ».
C’est en mars dernier que les deux compères ont pris la décision de s’inscrire à cette épreuve dantesque. Julien s’est inscrit très rapidement.
C’est en mars dernier que les deux compères ont pris la décision de s’inscrire à cette épreuve dantesque. Julien s’est inscrit très rapidement.
« De mon côté, il a fallu que j’achète un vélo adapté »
précise Thibault « C’était dans l’air du temps depuis un moment. Ça a été
l’occasion de passer à l’acte ». Motivés par cette promesse d’aller au
bout d’eux-mêmes, les deux potes ont donc multiplié les sorties, quelques fois
en individuel et participé à quelques « compéts » ouvertes aux
non-licenciés. Au moment du départ, ils étaient donc fin prêts, plus motivés
d’ailleurs par cette envie de voir du paysage, dans le cadre grandiose des
Pyrénées et du Pays Basque que par la compétition elle-même.
Durant toute l’épreuve, ils ont pu être suivis en temps réel par leurs familles et amis grâce aux puces électroniques embarquées. Un périple où le bord de route leur a servi de cadre pour dormir. « J’ai quand même passé une nuit dans un camping et Julien a dormi une fois dans un hôtel » précise-t-il. Des moments de récupération précieux qui leur ont permis d’atteindre leur objectif : terminer cette course. « On y a goûté maintenant. Pas sûr qu’on y retourne pas » avoue-t-il « Il existe une sorte de championnat du monde avec sept courses dont fait partie celle des Pyrénées qui est d’ailleurs la plus dure. On ne se fixe pas de nouvel objectif, mais peut être que… ». Chapeau les gars !
Durant toute l’épreuve, ils ont pu être suivis en temps réel par leurs familles et amis grâce aux puces électroniques embarquées. Un périple où le bord de route leur a servi de cadre pour dormir. « J’ai quand même passé une nuit dans un camping et Julien a dormi une fois dans un hôtel » précise-t-il. Des moments de récupération précieux qui leur ont permis d’atteindre leur objectif : terminer cette course. « On y a goûté maintenant. Pas sûr qu’on y retourne pas » avoue-t-il « Il existe une sorte de championnat du monde avec sept courses dont fait partie celle des Pyrénées qui est d’ailleurs la plus dure. On ne se fixe pas de nouvel objectif, mais peut être que… ». Chapeau les gars !