BUSSANG
Jubilé des 130 ans du Théâtre du Peuple, c’est parti !
(21 photos)
Jubilé des 130 ans du Théâtre du Peuple, c’est parti !
(21 photos)
Il n’y a pas eu de lever de rideau, mais le hisser de la bannière marquée
du sceau du Théâtre du Peuple à proximité de la mairie afin de donner le coup d’envoi
officiel des multiples épisodes marquant le jubilé de son 130ème
anniversaire. « Manu » Figueiredo, Jacques Lecourt et Gérard Tisserand se
sont chargés de hisser la tenture au sommet du mât, mettant ainsi en évidence
ce moment anniversaire de cette institution de la vie culturelle régionale et
bien au-delà, pendant que la chorale entonnait le « Chant de la Bannière »,
écrit par Maurice Pottecher le 5 août 1947, et dans lequel il évoque ce « Gage
d’espoir, de concorde et de joie ».
Le temps de gagner une halle de la Mouline aménagée façon Théâtre du Peuple avec une scène ouverte à l’arrière sur un magnifique paysage de la montagne vosgienne, et c’est une Julie Delille rayonnante qui donnait le top départ des discours. « Aux débuts de l’humanité, bien avant la guerre, les hommes se sont réunis pour faire la fête » lâchait-elle avant d’évoquer ce vaisseau qu’elle dirige afin de poursuivre cette fête, mettant en avant ce lien vers cette Humanité revendiquée par le créateur du lieu. Un discours qui était interrompu dans une excellente mise en scène invitant des comédiens à faire revivre ces réflexions et débats qui ont agité le village en 1895, qui ont vu les pionniers s’imprégner des préceptes de Jules Michelet, l’historien à l’esprit souvent visionnaire.
Le temps de gagner une halle de la Mouline aménagée façon Théâtre du Peuple avec une scène ouverte à l’arrière sur un magnifique paysage de la montagne vosgienne, et c’est une Julie Delille rayonnante qui donnait le top départ des discours. « Aux débuts de l’humanité, bien avant la guerre, les hommes se sont réunis pour faire la fête » lâchait-elle avant d’évoquer ce vaisseau qu’elle dirige afin de poursuivre cette fête, mettant en avant ce lien vers cette Humanité revendiquée par le créateur du lieu. Un discours qui était interrompu dans une excellente mise en scène invitant des comédiens à faire revivre ces réflexions et débats qui ont agité le village en 1895, qui ont vu les pionniers s’imprégner des préceptes de Jules Michelet, l’historien à l’esprit souvent visionnaire.
La scène à nouveau libre, Sonia Figueiredo s’emparait du micro pour
vanter la superbe mobilisation des 17 associations, dont les noms ont été
gravés au laser dans le bois afin de réaliser un superbe panneau qui trouvera
sa place au sein du Théâtre du Peuple, et ayant décidé, chacune à leur façon de porter
haut et fort cet anniversaire.
Tour à tour, les personnalités se succédaient pour témoigner de leur admiration et soutien à cette mise à l’honneur de la vénérable institution « Pour laquelle j’étais déjà présent lors de son centenaire » souriait Bachir Aïd, avant de Dominique Peduzzi souligne « Cette utopie devenue réalité à force de rassembler les énergies ». De son côté, François Vannson mettait l’accent sur « L’audace dont a fait preuve Maurice Pottecher qui fait figure de précurseur bien avant l’heure dans la politique de décentralisation culturelle ». Il restait à Christophe Naegelen à conclure ce moment d’allocutions. Le député et conseiller général se souvenait, lui aussi du centenaire : « J’avais 11 ans et j’avais alors participé à un projet mené par la professeure de français du collège Jules Ferry » avant de souligner « La richesse culturelle du territoire, également liée au dynamisme des associations » et mis en avant ces planches, « Lieu où il est encore permis de faire de l’humour ».
Le temps d’immortaliser le moment et le verre de l’amitié réunissait tout le monde dans un grand moment de joyeuse convivialité sonnant le début de deux mois de festivités, nécessairement jubilatoires.
Tour à tour, les personnalités se succédaient pour témoigner de leur admiration et soutien à cette mise à l’honneur de la vénérable institution « Pour laquelle j’étais déjà présent lors de son centenaire » souriait Bachir Aïd, avant de Dominique Peduzzi souligne « Cette utopie devenue réalité à force de rassembler les énergies ». De son côté, François Vannson mettait l’accent sur « L’audace dont a fait preuve Maurice Pottecher qui fait figure de précurseur bien avant l’heure dans la politique de décentralisation culturelle ». Il restait à Christophe Naegelen à conclure ce moment d’allocutions. Le député et conseiller général se souvenait, lui aussi du centenaire : « J’avais 11 ans et j’avais alors participé à un projet mené par la professeure de français du collège Jules Ferry » avant de souligner « La richesse culturelle du territoire, également liée au dynamisme des associations » et mis en avant ces planches, « Lieu où il est encore permis de faire de l’humour ».
Le temps d’immortaliser le moment et le verre de l’amitié réunissait tout le monde dans un grand moment de joyeuse convivialité sonnant le début de deux mois de festivités, nécessairement jubilatoires.
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