Le personnage, très populaire en Lorraine,
serait né à Patare, une ville de Turquie entre 250 et 270 ap. J-C et
serait mort un 6 décembre entre 334 et 352 à Myre, ville de Turquie dont il
était l’évêque. La légende de St Nicolas
s’est construite autour de sa grande générosité, alimentée et souvent déformée
par la ferveur populaire. L’évêque de Myre est très populaire aujourd’hui dans le culte orthodoxe, où il est célébré
comme le protecteur des prisonniers, des opprimés et des navigateurs. Vers
1090, Charles Aubert de Varangéville rapporte de Bari une relique de St Nicolas :
une phalange de sa main droite. C’est à partir de là qu’est construite en 1101 une
première église à Port (qui devient par la suite Saint Nicolas de Port) édifice
qui attire de nombreux pèlerins. Aujourd’hui St Nicolas est toujours fêté en
grandes pompes dans toute la Lorraine, affublé de son éternel compagnon :
le père Fouettard, personnage trouvant
son origine chez le boucher auquel St Nicolas a soustrait les 3 enfants « qui
s’en allaient glaner aux champs… ». Une autre hypothèse présente le Père
Fouettard comme la représentation de Charles Quint, suite au siège de Metz en
1552. D’autres encore interprètent ce personnage craint des enfants comme un
Maure, ramené par les Espagnols…
1898 : la commune est désormais éclairée à l’électricité.
Les travaux ont été réalisés par Daniel Stouvenot.