HAUTE MOSELLE
L’eau, ce bien si précieux 1 :
SI Eaux de Presles, du puits de Presles au robinet
Le syndicat intercommunal a pour
mission d’approvisionner les foyers en eau conforme aux normes
sanitaires. Le trajet de cette précieuse ressource est très
technique. Détails.
Un suivi en temps réel
La station permet
également d’augmenter la conductivité afin qu’elle soit
conforme aux normes. Ces installations font bien évidemment l’objet
de nettoyages réguliers. L’ensemble de la station est parsemé
d’automates et autres capteur qui permettent au technicien de
suivre en temps réel le fonctionnement de la station. Et si un
problème survient la nuit ou un week-end, l’automate envoie une
alerte sur le smartphone de Lionel qui n’a plus qu’à se
connecter depuis son ordinateur pour gérer la panne à distance en
intervenant sur divers paramètres.
L’eau ainsi traitée est ensuite envoyée dans le réseau et notamment dans cinq réservoirs : Presles à St Maurice (2 cuves de 300 m3), la Hardoye à Fresse (2 cuves de 200 m3 et une de 600 m3), Chaillon à Fresse (2 cuves de 300 m3), l’Etraye à Ramonchamp (2 cuves de 200 m3 et une de 400 m3) et enfin Ferdrupt (2 cuves de 200 m3). Tous ces réservoirs sont alimentés gravitairement et des vannes se ferment automatiquement dès qu’ils sont pleins. Dès qu’ils le sont tous, l’information remonte afin de bloquer le prélèvement dans la nappe phréatique de Presles.
Au bout de tout ce processus, l’eau arrive au robinet des foyers reliés. « Là encore, les contrôles sont réguliers » confie le président du syndicat « Ce sont en moyenne une quinzaine d’analyses par an qui sont effectuées afin de s’assurer que l’eau distribuée soit bien dans les normes ».
Quand on ouvre le robinet, il n’est pas certain que beaucoup ait en tête le cheminement de cette eau si précieuse… Un trésor qui est d’ores et déjà, et qui le sera de plus en plus, un enjeu politique et économique à l’échelle planétaire et qu’il convient de protéger à tous les niveaux.
L’eau ainsi traitée est ensuite envoyée dans le réseau et notamment dans cinq réservoirs : Presles à St Maurice (2 cuves de 300 m3), la Hardoye à Fresse (2 cuves de 200 m3 et une de 600 m3), Chaillon à Fresse (2 cuves de 300 m3), l’Etraye à Ramonchamp (2 cuves de 200 m3 et une de 400 m3) et enfin Ferdrupt (2 cuves de 200 m3). Tous ces réservoirs sont alimentés gravitairement et des vannes se ferment automatiquement dès qu’ils sont pleins. Dès qu’ils le sont tous, l’information remonte afin de bloquer le prélèvement dans la nappe phréatique de Presles.
Au bout de tout ce processus, l’eau arrive au robinet des foyers reliés. « Là encore, les contrôles sont réguliers » confie le président du syndicat « Ce sont en moyenne une quinzaine d’analyses par an qui sont effectuées afin de s’assurer que l’eau distribuée soit bien dans les normes ».
Quand on ouvre le robinet, il n’est pas certain que beaucoup ait en tête le cheminement de cette eau si précieuse… Un trésor qui est d’ores et déjà, et qui le sera de plus en plus, un enjeu politique et économique à l’échelle planétaire et qu’il convient de protéger à tous les niveaux.
Ce ne sont pas moins de 2412 foyers qui
sont raccordés au réseau géré par le Syndicat des Eaux de Presles
réunissant les communes de St Maurice, Fresse, le Thillot,
Ramonchamp et Ferdrupt. Le réseau, qui couvre quelques 105
kilomètres de conduites, dont 65 pour les branchements, alimente
également 142 poteaux d’incendie. « La conception de
l’ensemble a été très bien pensée dès le départ à la
création du syndicat en 1956 » explique Claude Babel qui le
préside depuis 1989 « Nous ne faisons que l’entretenir et le
développer, mais les bases sont excellentes ». Un réseau qui
tout de même nécessité 13 années d’études approfondies pour
aboutir à une mise en service en 1969.
Installé dans l’énorme cuvette au pied des ballons d’Alsace et de Servance, le puits de Presles, s’il apparait un peu « riquiqui » de l’extérieur, n’en mesure pas moins 21.65 mètres de profondeur, creusé dans une ancienne moraine glaciaire, pour capter les eaux de la nappe phréatique qui affleure quasiment en permanence au niveau du sol. Une zone sensible qui fait donc l’objet d’une triple protection de tous les instants. « Le puits débite entre 32 et 86 m3/h selon le niveau de la nappe et pourrait produire jusqu’à 2400 m3/jour » détaille Claude Babel « L’eau captée est envoyée par gravitation à la station de traitement, quelques centaines de mètres en contrebas ».
La station de traitement est le domaine privilégié de Lionel Leduc, chargé de la gérer « aux p’tits oignons ». « L’eau arrive à la station du puits de Presles. Du gaz carbonique est injecté afin de d’optimiser les traitements à suivre. Elle se retrouve ensuite dans des bassins remplis de calcaire terrestre afin de la débarrasser du sable et des autres matières fines en même que d’en augmenter le PH » explique le technicien « Le flux passe également par une élimination des bactéries via rayonnement à l’ultra-violet ».
Installé dans l’énorme cuvette au pied des ballons d’Alsace et de Servance, le puits de Presles, s’il apparait un peu « riquiqui » de l’extérieur, n’en mesure pas moins 21.65 mètres de profondeur, creusé dans une ancienne moraine glaciaire, pour capter les eaux de la nappe phréatique qui affleure quasiment en permanence au niveau du sol. Une zone sensible qui fait donc l’objet d’une triple protection de tous les instants. « Le puits débite entre 32 et 86 m3/h selon le niveau de la nappe et pourrait produire jusqu’à 2400 m3/jour » détaille Claude Babel « L’eau captée est envoyée par gravitation à la station de traitement, quelques centaines de mètres en contrebas ».
La station de traitement est le domaine privilégié de Lionel Leduc, chargé de la gérer « aux p’tits oignons ». « L’eau arrive à la station du puits de Presles. Du gaz carbonique est injecté afin de d’optimiser les traitements à suivre. Elle se retrouve ensuite dans des bassins remplis de calcaire terrestre afin de la débarrasser du sable et des autres matières fines en même que d’en augmenter le PH » explique le technicien « Le flux passe également par une élimination des bactéries via rayonnement à l’ultra-violet ».