2020_01_10 Bernard Koehl - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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LE THILLOT

Bernard : passion assemblages
Un "Tower Bridge" d'un mètre quatre-vingts
Les murs sont (bien évidemment) garnis de tableaux constitués par des puzzles dont certains, par le nombre de pièces et les nuances très subtiles, suffiraient à en décourager plus d’un…
En vitrine, ce sont des maquettes en allumettes qui occupent l’espace. Tour Eiffel, Notre Dame de Paris, bateau roue à aube,  locomotive à vapeur et puis cette dernière réalisation : un « Tower Bridge », le célèbre monument londonien que Bernard a réduit, à un mètre quatre-vingts tout de même. Un modèle réduit qui permet également de lever la partie pont pour laisser passer les bateaux comme le fait le vrai sur la Tamise. Une réalisation particulièrement chronophage puisque ce ne sont pas moins de cinq cents heures que Bernard a passé pour venir à bout de cette maquette. « Tout se fait sur plan » explique-il « Il faut découper les allumettes à la bonne longueur et les assembler avec une colle à bois. Même si elle sèche vite, il faut tout de même deux minutes avant que l’assemblage soit parfait ». Cette exposition en vitrine ne manque pas de capter le regard de ceux qui passent par là. « Il arrive que des passants s’arrêtent pour regarder et sonnent pour prendre des renseignements » raconte Bernard avec le sourire « C’est avec grand plaisir que je passe du temps avec eux pour répondre à leurs questions ».
Quand il n’est pas occupé à remettre méticuleusement un fauteuil en état, Bernard Koehl, le tapissier de la rue Charles de Gaulle a une passion dévorante pour tout ce qui touche les assemblages minutieux. Son penchant très marqué pour les LEGO®  est désormais bien connu. Il vient d’ailleurs de terminer un monstre de quelques quatre mille pièces, une pelleteuse Liebherr, sur la laquelle il a passé une bonne quarantaine d’heures. Un « joujou » qui l’a obligé à acheter un smartphone, non pour recevoir des appels, mais pour télécharger et utiliser l’application permettant de piloter cet engin. « Je n’y connaissais rien et j’ai dû faire appel aux compétences de Jean-Eric à la boutique Coriolis de Fresse » avoue-t-il avec humilité. Le résultat est bluffant : mouvement séparé de l’une ou l’autre des chenilles, du bras articulé et du godet qui s’ouvre et se ferme à la moindre sollicitation.
Une nouvelle pièce dans la collection déjà très fournie de Bernard qui s’adonne cependant à d’autres loisirs du même type.
Dans le fond de l’une des pièces de son habitation, un modèle réduit à l’échelle 1/8ème reproduit à la perfection la célèbre  Simca 1000. D’une longueur d’une cinquantaine de centimètres, la pièce présente des détails laissant supposer le temps qu’il a fallu passer pour la monter : vitres qui coulissent à la poignée ou encore les roues qui se braquent aux sollicitations du volant…
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