2020_01_11 Voeux Le Thillot - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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LE THILLOT

Michel Mourot repart au combat

Dans un contexte difficile et incertain, le maire du Thillot a cependant annoncé qu’il conduira une liste aux élections municipales de mars prochain.
Bousculant quelque peu  les règles de préséance, Michel Mourot reprenait possession du micro après Dominique Peduzzi et Catherine Louis : « Je crois toujours en Le Thillot, j’aime Le Thillot, la tête et les jambes vont bien et il y a encore des projets à conclure » déclarait-il «  Je vous annonce que je conduirai une nouvelle liste pour les élections municipales de mars 2020 ». Il a donc décidé de repartir au combat, même si le plus rude à mener – s’il est réélu – sera de faire face à ce climat d’incertitudes pesantes entretenu par l’Etat… Un environnement législatif instable ne permettant pas d’avoir cette bonne visibilité qu’Isabelle Canonaco pointait du doigt après qu’Anouck Maurice ait introduit la soirée en mettant en avant les notions de service public, d’intérêt général et de continuité de service en cette année d’élections.
« A peine élue, l’équipe a du faire face à des changements des règles du jeu : baisse des dotations, loi NOTRe, nouvelles contraintes » dénonçait l’adjointe aux finances « Et l’annonce de la suppression de la taxe d’habitation. Au Thillot, cela concerne 1428 foyers sur les 1559 que compte la commune, pour un montant moyen de 352 Euros par foyer. Si on ne peut que se réjouir d’une telle décision, l’adjointe aux finances que je suis est inquiète. Cette ressource représente 35% des recettes fiscales de la commune. Et les annonces faites par l’Etat montrent que le compte n’y est pas ». Isabelle Canonaco décortiquait les mesures annoncées par le gouvernement et précisait : « Les communes subiront mécaniquement une baisse de ressources » et pestait contre les règles de calculs très complexes qui font qu’elles empêchent une visibilité à long terme. « Malgré toute ces incertitudes, nous avons travaillé » enchainait-elle. En trois chiffre clé, elle illustrait le fruit de 6 années : baisse des recettes de l’Etat (DGF) : environ 1 millions d’Euros, désendettement : environ 1 million d’Euros, le tout en investissant 6.2 millions d’Euros, avant de conclure en anticipant l’annonce du maire : « Je souhaiterais poursuivre l’aventure ».
Il appartenait ensuite à Marie-Claude Dubois, entourée des autres adjoints, de dresser un tableau aussi exhaustif que possible de l’année écoulée. Côté tourisme, elle annonçait d’excellents résultats au camping et au nouvel accueil tourisme du musée des Mynes, le prochain départ de Philippe Poisson en avril qui sera remplacé par Sébastien George et puis « Cette agréable surprise d’avoir été classé Village Touristique 2019 ». Elle passait en revue l’activité du CCAS, les travaux « Notamment sur réseau d’eau qui ont permis d’économiser 1100m3/jour de fuite », les 4 685Euros versés à l’AFM Téléthon, les 17  enfants de plus inscrits à la rentrée des classes, dont une a été fermée, les 69 élèves qui prennent leur repas au collège.
"Redonner aux communes et aux intercommunalités la liberté de s’organiser comme elles le souhaitent"
Michel Mourot s’emparait du micro. Dans un premier temps, il dénonçait la mort d’un maire en septembre dernier, qui s’était opposé au dépôt de déchets sauvages dans sa commune. « Rien ne peut le justifier » plaidait-il « Ce drame nous renvoie aux maux actuels de notre société marquée par un recul du respect d’autrui et la défiance croissante à toute forme d’autorité ou de règles collectives ». Emboitant le pas à Isabelle Canonaco, il confiait « Le quotidien des maires, c’est d’être malmenés depuis des années par la haute administration » et de s’interroger « Comment se projeter vers l’avenir dans ces conditions, un entrepreneur n’a jamais conduit son entreprise sans visibilité » avant de réclamer avec force « Il faut redonner aux communes et aux intercommunalités la liberté de s’organiser comme elles le souhaitent. On ne réussira pas la France sans les communes ».
Le premier magistrat souhaitait encore profiter de cette tribune pour revenir sur l’aménagement du carrefour de la Place du 8 Mai : « La RN66 est propriété de l’Etat. C’est donc le Préfet et la DirEst qui fixent les impératifs sur cette route, sur la circulation, sur la fluidité, sur les feux et leur programmation » et d’insister « Le radar-tourelle ne rapporte rien à la commune ! ».
Il revenait encore sur les dossiers de la médiathèque, des Hautes-Mynes et de l’école de musique qui lui tiennent tant à cœur, qu’il voudrait voir passer sous statut intercommunal.
Le temps d’évoquer le dossier de la future nouvelle gendarmerie et il concluait sur cette citation : « Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais ».
Dominique Peduzzi prenait le relais, rappelant à propos de la nouvelle sollicitation de Michel Mourot concernant la médiathèque, les Hautes Mynes et l’EMT qu’il faut du temps… « Il a fallu 13 ans pour transformer l’ancien site Curien… » commentait-il avant de plaider pour cette « Démocratie participative qui voit un demi-million de personnes, quasiment tous bénévoles, s’investir au service des populations au sein des assemblées territoriales ». Voyant Michel Mourot consulter sa montre, il s’arrêtait pour céder le micro à Catherine Louis qui commentait très, très longuement – sans prêter attention au maire du Thillot qui, à plusieurs reprises, consultait à nouveau sa montre… - la politique budgétaire du Département.
Le fin des allocutions sonnait l’heure de passer au verre de l’amitié pour conclure cette cérémonie des vœux.
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