2020_01_19 GAEC Vacceux - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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Du changement au GAEC du Vacceux
Depuis le 1er janvier, Albert Fetet a officiellement intégré le GAEC du Vacceux en reprenant les parts de Dominique Valdenaire. Le créateur du GAEC avec son père Lucien en 1980 est en effet à la retraite depuis cette même date. Albert rejoint ainsi son père Nicolas, membre de la structure depuis 1990, Marie-Josée, épouse de Dominique qui a rejoint le GAEC en 1996 et Pascale Schoeffter qui a quitté son poste de formatrice à la Maison Familiale des 4 Vents de Ramonchamp en 2011 pour rejoindre la ferme thillotine et qui partira, elle aussi, à la retraite en fin d’année. Son successeur sera Renaud, un autre de ses fils, actuellement en formation à Mirecourt qui s’est totalement réorienté après ses études en géographie.
Avant d’en arriver là, Albert avait fait le choix d’une formation agricole à Mirecourt. « Officiellement un BTS ACSE, un acronyme désignant une formation au nom pompeux, pour finalement sortir avec un statut de… paysan » se marre-t-il « J’ai été baigné dans le contexte de l’exploitation agricole où travaillent mes parents, notamment durant les vacances scolaires. Des expériences qui ont influencé mon choix au moment de prendre une décision à propos de mon futur parcours professionnel. Et puis, je ne me voyais pas travailler toute ma vie sous les ordres d’une personne ».  
Albert avait 20 ans lorsqu’il a obtenu ce diplôme. Quelques remplacements ici et là, dont quelques-uns au sein de la ferme où bossent ses parents, plus deux saisons comme berger en Savoie « Dans un chalet à 2500 m d’altitude » précise-t-il , et le voilà donc désormais intégré à l’exploitation du Vacceux qui gère un troupeau de 62 vaches pour produire du munster et de la tome « Bio », et sur laquelle interviennent Lolita et Jessica, actuellement en formation à la MF des 4 Vents de Ramonchamp. « Ici, chacun a son rôle » explique-t-il « J’ai donc repris celui de Dominique, orienté vers la gestion du troupeau laitier : la traite, la nourriture, l’insémination, le sanitaire ». C’est d’ailleurs concernant ce dernier aspect qu’Albert a introduit quelques nouveautés. « Il arrive que des vaches soient soignées par aromathérapie ou encore par des pratiques issues de la médecine chinoise » fait-il remarquer « Pour le reste, la recherche d’ajustements est une philosophie perpétuelle ici. On travaille avec le vivant : il faut savoir s’adapter en permanence ». La vente des fromages est également une fonction intégrée à la mission du « p’tit nouveau ». Mobilisé les samedis matins sur le marché de Thiéfosse, il est également concerné par la vente directe à la ferme tous les matins entre 6h30 et 12h ainsi que les après-midi de 17h à 19h.
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