RUPT SUR MOSELLE
Vœux des conseillers départementaux :
entre grogne et volontarisme
Les élus
départementaux sont vent-debout contre la politique gouvernementale
« diabolique » en direction des Départements, mais ils
veulent cependant continuer à aller de l’avant.
La série des cérémonies permettant
aux élus de présenter leurs vœux pour la nouvelle année s’est
achevée ce vendredi à la mairie de Rupt sur Moselle avec ceux de
Catherine Louis et Dominique Peduzzi au titre du conseil
départemental. Une séance en format réduit, de nombreux élus
communaux étant grippés, en assemblée générale associative ou
encore en réunion de préparation des prochaines élections
municipales. Cela n’a nullement empêché les deux conseillers
départementaux d’expliquer la politique du Département, après
que Jacques Bellini ait prononcé le mot d’accueil au nom de
Stéphane Tramzal excusé.
Première en action, Catherine Louis citait les premiers chiffres : un budget 2020 de 470 Millions d’Euros (M€), soit 19M€ de plus que l’an dernier (due à l’augmentation des bases décidées par les services fiscaux au niveau national) et un montant de 91.5M€ qui seront consacrés à l’investissement, dont 18M€ pour le collège de Vagney. Les premiers signes de mécontentements ne tardaient pas à venir : «L’Etat nous impose de nouvelles obligations, comme la prise en charge des MNA - Mineurs Non Accompagnés – sans compensation, ce qui alourdit bien évidemment nos charges de fonctionnement et, dans le même temps, nous impose de limiter l’augmentation de notre budget de fonctionnement de 1.15% dans le cadre du contrat de Cahors que nous avons refusé de signer, sous peine de pénalités ». Dominique Peduzzi s’empressait de poursuivre : « Il s’agit d’une mécanique diabolique » commentait-il « L’an dernier, ce sont 2.5M€ qui ont été retenus par l’Etat, mais pas sous la forme de baisses de dotations – cela serait trop visible -, mais de prélèvements sur les recettes fiscales collectées ».
Catherine Louis reprenait la parole pour aborder les 13M€ consacré par le Département au déploiement du Très Haut Débit « C’est un autre monde ! » commentait-elle, les contrats passés avec les communautés de communes et d’agglomérations pour les projets structurants, la réflexion en cours concernant l’évolution des MSAP (Maisons de Services au Public), ces structures imposées par l’Etat suite à la réduction des services publics qu’il a décidé, mais sans en assumer les coûts…
Première en action, Catherine Louis citait les premiers chiffres : un budget 2020 de 470 Millions d’Euros (M€), soit 19M€ de plus que l’an dernier (due à l’augmentation des bases décidées par les services fiscaux au niveau national) et un montant de 91.5M€ qui seront consacrés à l’investissement, dont 18M€ pour le collège de Vagney. Les premiers signes de mécontentements ne tardaient pas à venir : «L’Etat nous impose de nouvelles obligations, comme la prise en charge des MNA - Mineurs Non Accompagnés – sans compensation, ce qui alourdit bien évidemment nos charges de fonctionnement et, dans le même temps, nous impose de limiter l’augmentation de notre budget de fonctionnement de 1.15% dans le cadre du contrat de Cahors que nous avons refusé de signer, sous peine de pénalités ». Dominique Peduzzi s’empressait de poursuivre : « Il s’agit d’une mécanique diabolique » commentait-il « L’an dernier, ce sont 2.5M€ qui ont été retenus par l’Etat, mais pas sous la forme de baisses de dotations – cela serait trop visible -, mais de prélèvements sur les recettes fiscales collectées ».
Catherine Louis reprenait la parole pour aborder les 13M€ consacré par le Département au déploiement du Très Haut Débit « C’est un autre monde ! » commentait-elle, les contrats passés avec les communautés de communes et d’agglomérations pour les projets structurants, la réflexion en cours concernant l’évolution des MSAP (Maisons de Services au Public), ces structures imposées par l’Etat suite à la réduction des services publics qu’il a décidé, mais sans en assumer les coûts…
Elle poursuivait avec « Je vois
la vie en Vosges » fer de lance la communication départementale
et la volonté de démocratiser la culture. Le plan santé orienté
vers les aides à l’installation de nouveaux médecins a fait
l’objet d’une discussion approfondie. Dominique Peduzzi, en
réponse à une question concernant l’hôpital de Remiremont
expliquait « Nous actionnons les leviers qui sont disponibles.
Pour les hôpitaux, c’est l’Etat via l’ARS – l’Agence
Régionale de Santé - qui est aux commandes. Cela ne veut pas dire
que la situation ne nous préoccuper pas ! ». François
Cunat y allait de son couplet à propos de la désertification
médicale et relevait « Cette erreur qu’a été le
numerus clausus durant des années » et dénoncer le
manque d’organisation dans l’installation des médecins :
« Dans le Sud, ils se marchent sur les pieds et ici, comme en
d’autres régions rurales, nous en manquons ! ». Des
propos en accord avec l’analyse de Dominique Peduzzi qui concluait
en évoquant les progrès et la mise en œuvre de la télémédecine.
Le maire de Fresse sur Moselle enchainait en détaillant les actions départementales au niveau du canton et ses dix communes. 936 202€ versés sous forme d’aides aux communes (4 197 707€ depuis 2015), 942 149€ versés au titre des routes, 1 469 054€ pour les trois collèges, et puis cette action de mise en relation entre jeunes âgés de 17 à 30 ans et entreprises qui suscitait des commentaires : « C’est le boulot de Pôle Emploi ! », « Trop d’aides versés au chômeurs qui ne les incitent pas à rechercher du travail »… « Il existe ici comme dans de nombreuses autres régions des problèmes de formation qui font que ce sont à ce jour entre 300 et 400 emplois qui ne sont pas pourvu dans la vallée » insistait Dominique Peduzzi avant de poursuivre avec l’aide sociale, le SDIS, les travaux de la future nouvelle gendarmerie qui devrait débuter courant 2ème semestre pur une livraison en 2022.
Le temps de se projeter sur 2030 avec Catherine Louis et les défis à relever pour le Département concernant l’économie, la transition écologique, le lien social, la dynamique des territoires, la jeunesse et les invités du jour étaient conviés au verre de l’amitié.
Le maire de Fresse sur Moselle enchainait en détaillant les actions départementales au niveau du canton et ses dix communes. 936 202€ versés sous forme d’aides aux communes (4 197 707€ depuis 2015), 942 149€ versés au titre des routes, 1 469 054€ pour les trois collèges, et puis cette action de mise en relation entre jeunes âgés de 17 à 30 ans et entreprises qui suscitait des commentaires : « C’est le boulot de Pôle Emploi ! », « Trop d’aides versés au chômeurs qui ne les incitent pas à rechercher du travail »… « Il existe ici comme dans de nombreuses autres régions des problèmes de formation qui font que ce sont à ce jour entre 300 et 400 emplois qui ne sont pas pourvu dans la vallée » insistait Dominique Peduzzi avant de poursuivre avec l’aide sociale, le SDIS, les travaux de la future nouvelle gendarmerie qui devrait débuter courant 2ème semestre pur une livraison en 2022.
Le temps de se projeter sur 2030 avec Catherine Louis et les défis à relever pour le Département concernant l’économie, la transition écologique, le lien social, la dynamique des territoires, la jeunesse et les invités du jour étaient conviés au verre de l’amitié.