2020_01_21 Ademat-h Urologie - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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HÔPITAL DE REMIREMONT

Le massacre continue…
Le gouvernement, via l’Agence Régionale de Santé, poursuit son œuvre destructrice du service de santé un peu partout en France. « Notre système de santé publique est en train de s’effondrer » constate la coordination nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités « Plus que jamais, nous devons rassembler et nous battre contre cette politique d’austérité et de privatisation des hôpitaux publics qui est responsable de cette situation ».
Au plan local, c’est une très mauvaise nouvelle qui vient d’arriver avec  la fermeture annoncée pour le mois de mars prochain du service d’urologie du Centre Hospitalier de Remiremont. « Après la cardiologie, la pneumologie, la diabétologie, le démantèlement et le détricotage de notre hôpital de Remiremont continue » dénonce avec vigueur l’ADEMAT-H « Une situation d’autant plus critiquable que la direction de l’établissement a refusé l’embauche d’un médecin qualifié qui souhaitait venir travailler dans ce service depuis juillet 2019 afin de prendre le relais du médecin responsable du service parti à la Ligne Bleue après avoir vu baisser son salaire ! ».
Après avoir fermé 20 lits de médecine et les 2 lits de diabétologie qui y étaient attachés le 1er septembre dernier, ces lits ont été renvoyés vers l’hôpital d’Epinal où seulement 4 lits ont été ouverts. « Qui peut croire que ce genre de manœuvre vise à combler une part du déficit ? » s’interroge l’équipe ADEMAT-H avec pertinence.  
« Pas une fatalité ! »
D’autant que cette mauvaise nouvelle est loin d’être isolée : service cardiologie fermé en juin 2018, départ de médecins pneumologues, ainsi que de 7 cadres vers Epinal, fermeture de lits, réduction des services de néonatalogie et de pédiatrie, le tout accompagné de grèves dans les urgences et au bloc opératoire : le contexte est lourd de ces décisions destructrices et donc particulièrement inquiétantes pour la population du bassin.
Les responsables de l’ADEMAT-H revendiquent avec force qu’il n’y a pas de fatalité à cette situation et réclament avec vigueur une réévaluation de l’ONDAM (Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie) qui a été réévalué de façon largement insuffisante en novembre dernier. « Les besoins sanitaires de la population sont extrêmement préoccupants » constate l’ADEMAT-H  « Il est de la responsabilité du Conseil de Surveillance de manifester son opposition à ces reculs » et plus globalement « Que cesse le processus de démantèlement et la réouverture de tous les services hospitaliers fermés, ainsi que la mise en place la plus rapide possible de consultations avancées en dermatologie et en ophtalmologie avec des plages hebdomadaires de la cataracte ».
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