COMCOM
Déchets : il faut mieux faire !
Ordures ménagères résiduelles (OMR)
en augmentation, baisse des tonnages collectés en déchèteries :
les chiffres sont éloquents et mettent en évidence que le tri perd
du terrain.
Argument déjà
entendu : « Je paye, donc j’en ai rien à faire ! ».
Argument aussi stupide que faux puisqu’au final, la conséquence
implacable peut engendrer une hausse des coûts de traitement pour la
Comcom qui, pour équilibrer son budget, pourrait avoir à augmenter
le montant de la redevance pour chaque contribuable.
Les chiffres cités dans le rapport de l’année 2018 sont sans appel : en plus de cette augmentation des OMR, ils mettent en évidence une baisse des tonnages des papiers et cartons, des gravats et déchets inertes et verts, dont une quantité plus importante se retrouve donc dans les poubelles.
Exceptions notables : la collecte du bois et des métaux est à la hausse.
Les données de l’ADEME sont explicites : les poubelles collectées au niveau de chaque foyer contiennent – entre autres - 15% de papiers et cartons, 12% de verre, métaux et textiles. Tout simplement invraisemblable ! Alors que les points d’apport volontaire pullulent sur le territoire. Bien sûr, il arrive quelques fois que des conteneurs soient pleins à craquer, mais avec un peu de bonne volonté, on arrive toujours à en trouver un prêt à avaler de nouveaux produits valorisables…
Autre mauvais indicateur : après avoir atteint un sommet en 2016 avec 6904 tonnes collectées dans les déchèteries, le tonnage est retombé à 4777 tonnes en 2017 et 3945 en 2018. D’où ces actions de sensibilisation dans les écoles afin que les enfants puissent faire passer le bon message auprès de parents quelques fois bornés dans leur irresponsabilité…
Les chiffres cités dans le rapport de l’année 2018 sont sans appel : en plus de cette augmentation des OMR, ils mettent en évidence une baisse des tonnages des papiers et cartons, des gravats et déchets inertes et verts, dont une quantité plus importante se retrouve donc dans les poubelles.
Exceptions notables : la collecte du bois et des métaux est à la hausse.
Les données de l’ADEME sont explicites : les poubelles collectées au niveau de chaque foyer contiennent – entre autres - 15% de papiers et cartons, 12% de verre, métaux et textiles. Tout simplement invraisemblable ! Alors que les points d’apport volontaire pullulent sur le territoire. Bien sûr, il arrive quelques fois que des conteneurs soient pleins à craquer, mais avec un peu de bonne volonté, on arrive toujours à en trouver un prêt à avaler de nouveaux produits valorisables…
Autre mauvais indicateur : après avoir atteint un sommet en 2016 avec 6904 tonnes collectées dans les déchèteries, le tonnage est retombé à 4777 tonnes en 2017 et 3945 en 2018. D’où ces actions de sensibilisation dans les écoles afin que les enfants puissent faire passer le bon message auprès de parents quelques fois bornés dans leur irresponsabilité…
Conséquence directe de ces
comportements primaires, ils entrent pour une part énorme dans les
10.77% d’augmentation du montant total du coût du service déchets
2018, soit quelques 120 000€ du total des
1 288 185€ !
Certains vont même jusqu’à argumenter : « Et ce que rapporte la valorisation de déchets comme le verre ? Où va l’argent ? ». Là encore, les chiffres sont significatifs. Cette collecte a permis de générer des recettes à hauteur de 24 273€ pour la vente du verre collecté, auxquels d’ajoutent 15 495€ de soutien des éco-organismes. Ces montants sont bien évidemment intégrés aux recettes du budget du service déchets et viennent en déduction de la part restant à payer aux contribuables que nous sommes tous.
Il est également important de noter que ces recettes de produits valorisables sont variables, puisque calculées sur les cours des matières premières. A titre d’exemple, on peut citer la ferraille, dont le prix à la tonne est passé de 180€ à… 45€.
Pour rester tout de même positif, il faut souligner que le coût par habitant en 2018 s’est établi à 81.24€, et que même s’il était de 74.71€ l’année précédente, il reste en deçà du coût moyen national relevé en 2014 qui était de 93€.
Néanmoins, la hausse du coût implique des actions à mener rapidement afin sensibiliser davantage les habitants de la Haute Moselle à mettre en œuvre les bons gestes, sinon, c’est au portefeuille de ces mêmes habitants qu’il faudra nécessairement faire appel pour absorber de nouvelles hausses.
Certains vont même jusqu’à argumenter : « Et ce que rapporte la valorisation de déchets comme le verre ? Où va l’argent ? ». Là encore, les chiffres sont significatifs. Cette collecte a permis de générer des recettes à hauteur de 24 273€ pour la vente du verre collecté, auxquels d’ajoutent 15 495€ de soutien des éco-organismes. Ces montants sont bien évidemment intégrés aux recettes du budget du service déchets et viennent en déduction de la part restant à payer aux contribuables que nous sommes tous.
Il est également important de noter que ces recettes de produits valorisables sont variables, puisque calculées sur les cours des matières premières. A titre d’exemple, on peut citer la ferraille, dont le prix à la tonne est passé de 180€ à… 45€.
Pour rester tout de même positif, il faut souligner que le coût par habitant en 2018 s’est établi à 81.24€, et que même s’il était de 74.71€ l’année précédente, il reste en deçà du coût moyen national relevé en 2014 qui était de 93€.
Néanmoins, la hausse du coût implique des actions à mener rapidement afin sensibiliser davantage les habitants de la Haute Moselle à mettre en œuvre les bons gestes, sinon, c’est au portefeuille de ces mêmes habitants qu’il faudra nécessairement faire appel pour absorber de nouvelles hausses.