LE THILLOT
Ecole de Musique : long combat
pour l’intercommunalité
Intercommunale de fait dans ses
effectifs, l’Ecole de Musique du Thillot que le président Nicolas
Fetet a appelé « Ecole de Musique des Harmonies du Thillot et
de Bussang-St Maurice » est dans sa réalité financière
supportée de façon totalement déséquilibrée par la commune du
Thillot. En dehors de Bussang et St Maurice, toutes les autres
communes ont du mal à ouvrir le portefeuille pour abonder à
hauteur des jeunes concernés : 150 Euros pour Fresse, 100 Euros
pour le Haut du Them et c’est tout. Alors que le Thillot met 15 000
Euros dans le panier et Bussang-St Maurice 9393.33 Euros. Certaines
communes ont adhéré au SIVU Musique et il n’est pas forcément
simple d’en sortir, même si la proximité géographique de l’EMT
est un atout, tout comme les tarifs qui sont assez nettement
inférieurs à ceux du SIVU… « Cela fait six ans que ce
dossier est ouvert » précisait Michel Mourot « Je
pensais que cela pourrais se faire avant la fin de la mandature et
que la compétence musique, voire culture afin d’y intégrer la
médiathèque et les Mynes, puisse être prise par la Comcom… »
. Et le premier magistrat affirmait avec force « Il faut que
ça se fasse ! Le Thillot porte seule trop de choses. En plus de
cette subvention, c’est bien le Thillot qui met à disposition des
locaux qu’il faut entretenir et chauffer ! ». Le maire
concluait en précisant son intention d’aller voir le préfet avec
tous les détails de ce dossier.
Avant d’aborder
ce qui prend de plus en plus l’aspect d’un serpent de mer,
Nicolas Fetet avait détaillé le fonctionnement de l’EMT durant
l’année écoulée : « 55 inscriptions, contre 38 l’an
dernier » annonçait-il ravi « Une hausse en lien avec
les deux nouveautés que sont les classes d’éveil musical et de
percussions.
Marie Balland se chargeait d’annoncer les principaux rendez-vous de l’année avec, entre autres, le concert de la classe clarinette au Ménil le 16 mai, la participation des classes de saxophone et de percussion à la Foire aux Beignets du 14 juin, et l’audition de fin d’année programmée pour le 1er juillet.
Le temps de développer les comptes 2019 et les prévisions budgétaires 2020, et le renouvellement des membres du comité permettait à Jean-Baptiste Gehin, Alexandra Peduzzi et Nicolas Fetet de retrouver leurs sièges au terme d’un vote à bulletins secrets demandé par Marie Balland.
Il restait à laisser la parole aux élus présents. Isabelle Poinsot de St Maurice louait « La beauté de cette musique qui sait faire vibrer », tandis qu’Etienne Colin rappelait l’adhésion de sa commune au SIVU. Il était cependant informé qu’une personne de Ferdrupt faisait partie de l’effectif de l’EMT. « C’est le droit de chacun de faire comme il le souhaite » avouait-il « Il n’est pas facile de quitter une structure ! »
Marie Balland se chargeait d’annoncer les principaux rendez-vous de l’année avec, entre autres, le concert de la classe clarinette au Ménil le 16 mai, la participation des classes de saxophone et de percussion à la Foire aux Beignets du 14 juin, et l’audition de fin d’année programmée pour le 1er juillet.
Le temps de développer les comptes 2019 et les prévisions budgétaires 2020, et le renouvellement des membres du comité permettait à Jean-Baptiste Gehin, Alexandra Peduzzi et Nicolas Fetet de retrouver leurs sièges au terme d’un vote à bulletins secrets demandé par Marie Balland.
Il restait à laisser la parole aux élus présents. Isabelle Poinsot de St Maurice louait « La beauté de cette musique qui sait faire vibrer », tandis qu’Etienne Colin rappelait l’adhésion de sa commune au SIVU. Il était cependant informé qu’une personne de Ferdrupt faisait partie de l’effectif de l’EMT. « C’est le droit de chacun de faire comme il le souhaite » avouait-il « Il n’est pas facile de quitter une structure ! »