HÔPITAL
DE REMIREMONT
St
Valentin : j’aime mon hôpital !
« Le
citoyen a plus de pouvoir qu’il ne pense. Nous refusons de subir,
nous voulons agir » a déclaré le président de l’ADEMAT-H
au terme de la manifestation de ce dernier vendredi.
14
février : St Valentin. La nouvelle manifestation unitaire de
soutien à l’hôpital de Remiremont et du système de soins avait
nécessairement un caractère symbolique. Une date qui se voulait une
nouvelle fois une déclaration d’amour « Pour soutenir les
personnels hospitaliers et refuser le démantèlement » deux
objectifs que le président de l’ADEMAT-H répétait avec force au
moment où il était en possession du micro, au terme d’un nouveau
défilé dans les rues de la cité des Chanoinesses auquel se sont
joints environ deux cent cinquante personnes : quelques d’élus
« Trop peu nombreux » commentait-on dans le cortège,
professionnels de santé, syndicats, associations et usagers venus
des Vosges bien sûr, mais aussi de Haute Saône.
Banderoles déployées, ballons de baudruches ornés de cœurs, les manifestants – dont de belles délégations du club guédon « Les Charmilles » et de la classe 72 de St Maurice, ont donc une nouvelle fois battu le pavé avant d’entrer dans l’enceinte de l’hôpital. Sur place, le docteur Marie Briffa chef des urgences et porte-parole du collectif inter urgences, Philippe Cocher représentant de la mairie de Remiremont et les représentants des différents syndicats (CGT, CFDT, CFTC) ont martelé un message maintes fois répété à destination des responsables régionaux qui restent sourds aux appels unanimes qui demandent un changement profond de comportement de l’ARS (Agence Régionale de Santé).
Jean Pierrel, de son côté, rappelait « Des conditions déplorables d’accueil et prise en charge des malades par manque de bras, de lits, des personnels qui n’en peuvent plus du peu de reconnaissance apporté à leur travail » et marteler le « Refus du démantèlement » et une nouvelle fois lancé un appel à la mobilisation de tous face à ce qu’il a appelé « La mise à mort organisée ».
Banderoles déployées, ballons de baudruches ornés de cœurs, les manifestants – dont de belles délégations du club guédon « Les Charmilles » et de la classe 72 de St Maurice, ont donc une nouvelle fois battu le pavé avant d’entrer dans l’enceinte de l’hôpital. Sur place, le docteur Marie Briffa chef des urgences et porte-parole du collectif inter urgences, Philippe Cocher représentant de la mairie de Remiremont et les représentants des différents syndicats (CGT, CFDT, CFTC) ont martelé un message maintes fois répété à destination des responsables régionaux qui restent sourds aux appels unanimes qui demandent un changement profond de comportement de l’ARS (Agence Régionale de Santé).
Jean Pierrel, de son côté, rappelait « Des conditions déplorables d’accueil et prise en charge des malades par manque de bras, de lits, des personnels qui n’en peuvent plus du peu de reconnaissance apporté à leur travail » et marteler le « Refus du démantèlement » et une nouvelle fois lancé un appel à la mobilisation de tous face à ce qu’il a appelé « La mise à mort organisée ».
Le
président de l’ADEMAT-H citait deux témoignages significatifs des
dégâts occasionnés par cette destruction du service de soins. En
premier lieu, il racontait les mésaventures d’une dame de
Haute-Saône, dont le mari, hospitalisé à Remiremont a dû être
transféré à Nancy en VSL alors qu’elle aurait pu le conduire
elle-même à la ligne bleue d’Epinal s’il n’y avait pas eu un
surcoût de 750 Euros pour les soins !
Jean Pierrel enchainait avec le cas d’une autre personne de 91 ans, qui a rejoint le service des urgences de nuit le 6 février dernier et qui a dû patienter 7h45 sur un brancard avant d’être transféré vers Nancy, soit encore une heure et demie de transport en ambulance et ce malgré 13 appels téléphoniques de soignants afin de trouver une prise en charge adéquate. « Avant la fermeture de l’urologie, ce monsieur aurait été soulagé en une poignée de minutes et son épouse pouvait venir lui rendre visite sur place » lâchait-il dépité avant de confier son grand scepticisme : « Dans ces conditions comment accorder un minimum de crédit à la promesse écrite de Mr Lannelonque aux parlementaires que le CHG de Remiremont serait maintenu hôpital de spécialité au même titre qu’Epinal dans l’application de la loi 2022 ? Nous allons interpeller à nouveau les parlementaires et le directeur général de l’ARS à ce sujet ».
Jean Pierrel concluait son propos par un appel à surtout ne pas se résigner « La résignation, le découragement nous guettent tous, mais ne leur offrons pas ce cadeau. Restons debout les yeux ouverts, vigilants, la conscience affûtée. Que serait le CHG s’il n’y avait pas eu de mobilisation citoyenne. La maternité serait fermée, et le CHG une annexe de celui d’Epinal parce que fusionné. Nous le répétons ici : notre force est notre nombre. Le citoyen a plus de pouvoir qu’il ne pense. Nous refusons de subir, nous voulons agir ».
Jean Pierrel enchainait avec le cas d’une autre personne de 91 ans, qui a rejoint le service des urgences de nuit le 6 février dernier et qui a dû patienter 7h45 sur un brancard avant d’être transféré vers Nancy, soit encore une heure et demie de transport en ambulance et ce malgré 13 appels téléphoniques de soignants afin de trouver une prise en charge adéquate. « Avant la fermeture de l’urologie, ce monsieur aurait été soulagé en une poignée de minutes et son épouse pouvait venir lui rendre visite sur place » lâchait-il dépité avant de confier son grand scepticisme : « Dans ces conditions comment accorder un minimum de crédit à la promesse écrite de Mr Lannelonque aux parlementaires que le CHG de Remiremont serait maintenu hôpital de spécialité au même titre qu’Epinal dans l’application de la loi 2022 ? Nous allons interpeller à nouveau les parlementaires et le directeur général de l’ARS à ce sujet ».
Jean Pierrel concluait son propos par un appel à surtout ne pas se résigner « La résignation, le découragement nous guettent tous, mais ne leur offrons pas ce cadeau. Restons debout les yeux ouverts, vigilants, la conscience affûtée. Que serait le CHG s’il n’y avait pas eu de mobilisation citoyenne. La maternité serait fermée, et le CHG une annexe de celui d’Epinal parce que fusionné. Nous le répétons ici : notre force est notre nombre. Le citoyen a plus de pouvoir qu’il ne pense. Nous refusons de subir, nous voulons agir ».