LE
THILLOT
Les
chroniques du temps qui passe par « Jean de la Colline »
Magnifiquement
illustré par Olivier Claudon, l'illustrateur vosgien, le livre de
Claude Lambolez – alias Jean de la Colline – « Mémoire
d’enfance paysanne» propose une magnifique balade « Au temps
jadis ». Un récit facile à lire car imprimé en gros
caractères, tout en poésie, même si elle est quelques fois
cruelle, qui débute au milieu du XIXème siècle et que l’auteur
thillotin se plait à décrire avec moult détails, invitant le
lecteur à (re)plonger dans la douceur parfois très rude de la vie
d’antan à la ferme avec ses coutumes, ses traditions, son contact
privilégié avec la nature, le travail harassant au quotidien…
Des souvenirs aiguisés, taillés au scalpel, au sein desquels il raconte les bals dans les fermes, dont cet épisode croustillant du « Bal des Emmerdeurs », les horreurs de la guerre et l’évacuation dans la neige de la fin de l’année 1944, la peur générée par la vision des premières voitures et la véritable «expédition » constituée par la première « virée » dans une « Rosengart ».
Il témoigne également des querelles, quelques fois tendues, entre les « gens d’en Haut » et ceux « d’en Bas », la dure vie à la ferme, son amour pour son chien Billy, « Le meilleur des compagnons », la fabrication imaginative de son fusil, l’entrée dans la vie active à 13 ans et demi…
Des souvenirs aiguisés, taillés au scalpel, au sein desquels il raconte les bals dans les fermes, dont cet épisode croustillant du « Bal des Emmerdeurs », les horreurs de la guerre et l’évacuation dans la neige de la fin de l’année 1944, la peur générée par la vision des premières voitures et la véritable «expédition » constituée par la première « virée » dans une « Rosengart ».
Il témoigne également des querelles, quelques fois tendues, entre les « gens d’en Haut » et ceux « d’en Bas », la dure vie à la ferme, son amour pour son chien Billy, « Le meilleur des compagnons », la fabrication imaginative de son fusil, l’entrée dans la vie active à 13 ans et demi…
Le point de vue du philosophe...
Un livre précieux, qui relate d’une façon très pointue la vie dans les fermes et son évolution jusqu’à cette révolution que « Jean de la Colline » attribue à l’arrivée de l’électricité… « Nous sommes passés subitement du pigeon voyageur à des communications qui voyagent à la vitesse de la lumière » confie-t-il sans pour autant exprimer quelque forme de nostalgie qui soit.
D’ailleurs, l’épilogue du livre, qu’il qualifie de « facultatif » lui permet d’aborder le temps qui passe sous l’œil du philosophe plein d’humilité « Face à cette évolution exponentielle, les hommes sont comme enchaînés dans l’évolution illusoire du progrès (cf : caverne Platon) » analyse-t-il avant de conclure, en plaisantant « Pourquoi ne pas imaginer que les instants présents se répèteront à l’infini. Rendez-vous dans quelques milliards d’années sur une autre Terre pour un second livre (selon Nietzche)».
En attendant « Mémoire d'enfance paysanne » est déjà un gros succès avec plus de trois cents livres vendus en deux mois dans seulement une douzaine de points de vente des Hautes Vosges. « Y’en aura p’tet ben pas pour tout l’monde ! »
D’ailleurs, l’épilogue du livre, qu’il qualifie de « facultatif » lui permet d’aborder le temps qui passe sous l’œil du philosophe plein d’humilité « Face à cette évolution exponentielle, les hommes sont comme enchaînés dans l’évolution illusoire du progrès (cf : caverne Platon) » analyse-t-il avant de conclure, en plaisantant « Pourquoi ne pas imaginer que les instants présents se répèteront à l’infini. Rendez-vous dans quelques milliards d’années sur une autre Terre pour un second livre (selon Nietzche)».
En attendant « Mémoire d'enfance paysanne » est déjà un gros succès avec plus de trois cents livres vendus en deux mois dans seulement une douzaine de points de vente des Hautes Vosges. « Y’en aura p’tet ben pas pour tout l’monde ! »