2020_03_17 Ouverture de la pêche - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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HAUTE MOSELLE

Ouverture de la pêche : un rendez-vous incontournable
Malgré la gelée de la nuit et les températures frisquettes du matin, nombre de pêcheurs se sont rendus au bord des rivières pour l’ouverture officielle de la pêche, ce dernier samedi, moment où les mesures d’ordre sanitaire liées au virus leur permettaient encore de s’adonner à leur passion sans trop de contrainte.
Sur les bords du ruisseau de Couard, Jean-Marie Demangel faisait fi de sa canne pour arpenter les bords de la rivière à la recherche de truites à passer à la poêle un prochain repas. Mobilisé depuis l’heure officielle, il s’est équipé avec son matériel souvent « fabrication maison » comme ses bouchons et son épuisette avant de se rendre dans un premier temps sur les bords de la Moselle avant de changer de lieu en espérant que ça mordrait davantage.
Du côté de la rue de la Résistance, les eaux sont hautes et vives. Le courant y est fort.  Rien n’y a fait : « Ça ne veut pas ! » lâchait-il en se marrant, avant de poursuivre avec philosophie « Mais peu importe, ça reste un bon moment passé en plein air qui permet de faire le vide dans la tête ! ».
Sur les bords de la Moselle au centre de Ramonchamp, Alain Masson commençait lui aussi à se morfondre en voyant son bouchon rester désespérément à la surface des eaux vives de la rivière. « C’est la première fois que ça m’arrive de ne rien prendre le jour de l’ouverture » confessait-il avec une mine assez grise. Lui aussi a changé de lieu après avoir passé un moment plus haut en compagnie de Jean-Louis Vaxelaire, le président de l’AAPPMA locale. Le temps d’évoquer les sept à huit cormorans qui tournaient le matin même au-dessus de la rivière, de rappeler cette truite géante d’un mètre de long retrouvée morte il y une bonne vingtaine d’année, son initiation par son père avec une canne en bambou ou encore les difficultés de reproduction naturelle des truites en lien avec la disparition des rigoles et des petits ruisseaux et voilà que le bouchon plonge d’un coup. Avec calme, le pêcheur expérimenté ramène sa prise sur la berge. Une belle truite d’une trentaine de centimètres. « Une vraie truite sauvage» explique-t-il en montrant les nageoires « Elles sont bien développées, beaucoup plus que pour celles qui ont été élevées ».
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