LE
THILLOT
Nouvelle
gendarmerie en avril 2022
Victime
de nouvelles contraintes réglementaires, la construction de la
nouvelle gendarmerie sur l’ancien site Curien a pris 6 mois de
retard. Elle devrait cependant être livrée pour avril 2022.
Le concours pour l'aménagement d'une nouvelle brigade de gendarmerie en lieu et place de l’ancienne entreprise Curien, rue de la Courbe, lancé par le Département en août 2018, a été abandonné.
Il était question de « restructurer et réhabiliter le bâtiment existant en locaux et de construire sur la parcelle actuelle des logements pour les familles des personnels suivant les directives de la gendarmerie.
Les travaux comprenait notamment : - la réhabilitation d’un bâtiment existant incluant actuellement une partie bureaux ainsi qu’une partie garages, sa transformation pour permettre d’accueillir les personnels et les véhicules de service pour une surface utile de 340 mètres carrés comprenant les locaux de services et les locaux techniques.- la construction des 11 logements destinés à accueillir les familles des personnels, scindés en deux bâtiments de type R+1 comprenant respectivement 6 et 5 logements pour une surface de 1000 mètres carrés avec garages possibles d’une surface de 200 mètres carrés et la démolition potentielle d’une partie des garages existants, en fonction de la proximité des locaux et de l’utilisation ultérieure souhaitée par les familles. Quatre critères principaux contenant des objectifs étaient à appréhender : la qualité de vie- le respect de l’environnement - la performance économique et le management responsable ».
« Les normes et règlements applicables aujourd’hui ne permettent plus cette réhabilitation » explique Michel Mourot « Ce sera donc une nouvelle construction, après démolition de l’existant ». Et le planning est d’ores et déjà fixé, même si cette nouvelle orientation a généré un retard d’environ six mois. L’avant-projet sommaire a été validé en décembre dernier, l’avant-projet détaillé fin février, la consultation des entreprises est à venir en mai, les offres en juin, les marchés conclus en septembre pour début des travaux en octobre et livraison des nouveaux locaux en avril 2022.
Du coup, le montant du marché devrait augmenter de quelques 500 000 Euros estime le premier magistrat thillotin. Un projet qui, à son terme, permettra de clôturer l’aménagement de l’ancien site Curien initié par Dominique Peduzzi en 2009 et qui a déjà vu la caserne des pompiers prendre possession d’une partie du site en 2015.
Restera encore à trouver une solution pour l’entreprise Cunat qui entrepose son stock de palettes sur le terrain où doivent d’élever les nouveaux bâtiments. « La Comcom doit se rendre propriétaire des terrains situés à l’arrière de ceux occupés, afin de déplacer les palettes et rendre le terrain disponible pour les travaux de la future nouvelle gendarmerie » confie encore Michel Mourot qui conclut « La future ex-gendarmerie devrait être détruite sous l’égide du Conseil Départemental et les 4800m2 terrains reviendront dans le giron de la commune ».
Du coup, le montant du marché devrait augmenter de quelques 500 000 Euros estime le premier magistrat thillotin. Un projet qui, à son terme, permettra de clôturer l’aménagement de l’ancien site Curien initié par Dominique Peduzzi en 2009 et qui a déjà vu la caserne des pompiers prendre possession d’une partie du site en 2015.
Restera encore à trouver une solution pour l’entreprise Cunat qui entrepose son stock de palettes sur le terrain où doivent d’élever les nouveaux bâtiments. « La Comcom doit se rendre propriétaire des terrains situés à l’arrière de ceux occupés, afin de déplacer les palettes et rendre le terrain disponible pour les travaux de la future nouvelle gendarmerie » confie encore Michel Mourot qui conclut « La future ex-gendarmerie devrait être détruite sous l’égide du Conseil Départemental et les 4800m2 terrains reviendront dans le giron de la commune ».
Un
peu d’histoire…
C’est en décembre 1790 que l’ancienne maréchaussée royale est remplacée par la gendarmerie nationale. Dans la foulée de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, 1560 brigades de 5 hommes doivent être créées, puisant prioritairement chez les anciens soldats des troupes de ligne, sachant lire et écrire et âgés de plus de 25 ans.
La première brigade du Thillot est créée le 3 octobre 1791.
Le logement des gendarmes sera un dossier de longue haleine car, si les autorités départementales lançaient en février 1792 le dossier de constructions de gendarmeries sur la totalité du départzement des Vosges, celui concernant la commune, localisé sur l’Etraye, notamment la chapelle et la maison Mandelert, était retoqué. Si bien qu’en juin 1798, les gendarmes logent chez plusieurs particuliers. La brigade à cheval finira par être regroupée à partir du 23 septembre 1802 dans la maison de la veuve André, à l’entrée du Thillot, côté Ramonchamp.
En 1821, le Département acquiert une maison appartenant à Mr Antoine. Des travaux sont immédiatement faits pour adapter le bâtiment aux besoins des gendarmes. L’incendie survenu dans la nuit du 7 au 8 juillet 1834 réduit 42 maisons en cendres, dont la caserne des gendarmes (voir : https://www.le-thillot.com/Histoire/l-incendie-de-1834.html) . Elle sera néanmoins rapidement reconstruite.
C’est en décembre 1790 que l’ancienne maréchaussée royale est remplacée par la gendarmerie nationale. Dans la foulée de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, 1560 brigades de 5 hommes doivent être créées, puisant prioritairement chez les anciens soldats des troupes de ligne, sachant lire et écrire et âgés de plus de 25 ans.
La première brigade du Thillot est créée le 3 octobre 1791.
Le logement des gendarmes sera un dossier de longue haleine car, si les autorités départementales lançaient en février 1792 le dossier de constructions de gendarmeries sur la totalité du départzement des Vosges, celui concernant la commune, localisé sur l’Etraye, notamment la chapelle et la maison Mandelert, était retoqué. Si bien qu’en juin 1798, les gendarmes logent chez plusieurs particuliers. La brigade à cheval finira par être regroupée à partir du 23 septembre 1802 dans la maison de la veuve André, à l’entrée du Thillot, côté Ramonchamp.
En 1821, le Département acquiert une maison appartenant à Mr Antoine. Des travaux sont immédiatement faits pour adapter le bâtiment aux besoins des gendarmes. L’incendie survenu dans la nuit du 7 au 8 juillet 1834 réduit 42 maisons en cendres, dont la caserne des gendarmes (voir : https://www.le-thillot.com/Histoire/l-incendie-de-1834.html) . Elle sera néanmoins rapidement reconstruite.
