2020_03_25 HMSN - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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HAUTE MOSELLE

Reconnaissance intercommunale pour le HMSN

Avant que ne soit décrété le confinement, les associations menaient leurs nombreuses activités. Rencontre avec Martial, du HMSN.
Dans sa démarche de former des jeunes au biathlon, le HMSN bénéficie d’une reconnaissance dans toute la Haute Vallée de la Moselle. Les communes sont donc attentives aux besoins du club et mettent des moyens multiples à disposition. C’est ainsi qu’à St Maurice, les pistes du SMIBA restent ouvertes, donnant quelques fois lieu à des rencontres très sympathiques : « Il nous arrive que des touristes viennent faire une séance de tir avec nous lors de nos entrainements sur place » confie Martial Eve. A Ramonchamp, c’est la salle de sports qui est mise à disposition pour les entrainements hors saison hivernale ainsi qu’un garage pour le minibus. Au Thillot, le parking de la salle omnisport sert régulièrement de point de rencontre avant des séances d’entrainement qui empruntent régulièrement la voie verte. Au Ménil, la salle de sports à l’étage de la Familiale est prêtée gracieusement au club durant la saison hivernale.
C’est là que Martial Eve, en général  en duo avec Baptiste Creusot, prennent en charge les jeunes du club en deux groupes de six ou sept pour des séances très diverses, en liaison avec les techniques à parfaire pour maîtriser cette discipline exigeante qu’est le biathlon et notamment le tir à la carabine pour lequel les paramètres sont multiples et doivent être parfaitement assimilés. Autant de facteurs que certains jeunes du Haute Moselle Ski Nordique ont d’ores et déjà bien intégrés, témoin les « perfs » de certains d’entre eux à l’occasion de récentes compétitions.
A l’occasion d’une récente séance, avant les ordres de confinement, l’éducateur avait justement préparé des exercices liés au tir. « Dans les compétitions, il nous arrive de mettre à disposition une carabine pour plusieurs jeunes » explique-il « Nous faisons bien évidemment en sorte qu’une carabine soit confiée aux jeunes biathlètes ayant le même type d’œil, mais il faut cependant leur apprendre à rectifier les réglages viseur en toute autonomie, car nous n’avons pas le droit de les aider durant les compétitions ».
Et quand on sait qu’une cible non atteinte coûte quinze secondes de pénalité, il vaut mieux être bon à l’exercice et connaitre les manipulations pour redresser un viseur mal réglé. Le bouchon de la bouteille plastique est ainsi un excellent support  pour cet apprentissage.
« Il faut de plus qu’en position de tir, les compétiteurs aient des repères fixes concernant leurs positions, que ce soit couché ou debout » reprend Martial « Des repères qui passent par des positions permettant une rigidité du corps, associé à une décontraction des muscles mis en œuvre avant appuyer sur la détente ». La répétition des exercices est ainsi essentielle, que ce soit en salle ou en extérieur où les sportifs ont de plus à affronter les conditions climatiques quelques fois pluvieuses ou venteuses et arrivent sur la pas de tir après un gros effort sur les kis et doivent donc apprendre à gérer cet effort à l’approche des cibles afin de pouvoir viser avec un maximum de sérénité.
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