HOPITAL DE REMIREMONT
Coronavirus : des effets
imprévus ?
Communiqués de la Coordination
Nationale des 17 et 25 mars 2020.
L’ADEMAT-H, association qui se bat
depuis plusieurs années pour défendre l’hôpital de Remiremont,
et donc ses nombreux usagers et ses personnels, a publié il y a
quelques jours un communiqué de la Coordination Nationale de Défense
des Hôpitaux et Maternités de proximité.
Il est bien évidemment question de la crise sanitaire actuelle liée au coronavirus et du manque de moyens pour venir en aide à tous ceux qui sont touchés, conséquence directe de la destruction massive et systématique du système de santé initié par le gouvernement et mise en œuvre sur le terrain par l’Agence Régionale de Santé, le tout associé à un mépris et une répression féroce vis-à-vis de celles et ceux qui, il n’y a pas si longtemps, réclamaient davantage de moyens.
Voici en substance, le contenu de ce premier communiqué : « C’est vrai, Monsieur le président, comme vous l’avez dit lors de votre visite à la Salpêtrière s’agissant de l’hôpital public, « on est passé par beaucoup plus d’un an de déni » sous la pression de ceux qui réclament toujours moins de charges, moins de dépenses publiques, moins de services publics, moins d’Etat et qui, en période de crise ou de difficultés, s’empressent de solliciter des aides financières.
Les personnels hospitaliers, leurs représentants, les élus, les usagers qui ont été exclus des organes de décision par les lois Bachelot, Touraine et Ma santé 2022, qui ont, pendant des années, multiplié les suppliques et les protestations sans résultat, qui ont assisté impuissants à la progression des déserts médicaux et au démantèlement des hôpitaux publics le savent bien et en subissent les conséquences tous les jours.
Il est bien évidemment question de la crise sanitaire actuelle liée au coronavirus et du manque de moyens pour venir en aide à tous ceux qui sont touchés, conséquence directe de la destruction massive et systématique du système de santé initié par le gouvernement et mise en œuvre sur le terrain par l’Agence Régionale de Santé, le tout associé à un mépris et une répression féroce vis-à-vis de celles et ceux qui, il n’y a pas si longtemps, réclamaient davantage de moyens.
Voici en substance, le contenu de ce premier communiqué : « C’est vrai, Monsieur le président, comme vous l’avez dit lors de votre visite à la Salpêtrière s’agissant de l’hôpital public, « on est passé par beaucoup plus d’un an de déni » sous la pression de ceux qui réclament toujours moins de charges, moins de dépenses publiques, moins de services publics, moins d’Etat et qui, en période de crise ou de difficultés, s’empressent de solliciter des aides financières.
Les personnels hospitaliers, leurs représentants, les élus, les usagers qui ont été exclus des organes de décision par les lois Bachelot, Touraine et Ma santé 2022, qui ont, pendant des années, multiplié les suppliques et les protestations sans résultat, qui ont assisté impuissants à la progression des déserts médicaux et au démantèlement des hôpitaux publics le savent bien et en subissent les conséquences tous les jours.
« La santé doit passer avant les équilibres financiers »
Alors oui, Monsieur le Président, prenez la main, corrigez ce qui peut encore l’être, assurez une juste répartition des professionnels de santé sur l’ensemble du territoire national et redonnez à l’hôpital public les moyens d’exercer ses missions et de répondre aux besoins de la population ».
Dit autrement, si cette crise avait la possibilité de faire prendre conscience en haut-lieu de l’importante absolue de conserver un système de santé digne de ce nom, capable de jouer pleinement son rôle et qui, a delà des promesses et des belles paroles de façade, pourrait voir le gouvernement opérer un virage à 180° pour lui redonner les moyens de son indispensable mission…
Un second communiqué de la Coordination Nationale, daté du 25 mars, est plus virulent. Titré « Qui plante l’hôpital sème la mort », il fustige « le manque scandaleux de moyens, de masques, de solutions hydro alcooliques, les hésitations et contradictions du gouvernement » ou encore « la limitation des tests de diagnostic malgré les recommandations de l’OMS ». Le communiqué précise en outre « Le confinement, actuellement nécessaire en raison de l’absence d’autres moyens adaptés, de l’état de dénuement des hôpitaux publics, doit durer le moins longtemps possible », avant de réclamer avec force « Les moyens des équipements nécessaires » et conclure « La santé doit passer avant les équilibres financiers ». Voir la totalité du communiqué ici.
Un second communiqué de la Coordination Nationale, daté du 25 mars, est plus virulent. Titré « Qui plante l’hôpital sème la mort », il fustige « le manque scandaleux de moyens, de masques, de solutions hydro alcooliques, les hésitations et contradictions du gouvernement » ou encore « la limitation des tests de diagnostic malgré les recommandations de l’OMS ». Le communiqué précise en outre « Le confinement, actuellement nécessaire en raison de l’absence d’autres moyens adaptés, de l’état de dénuement des hôpitaux publics, doit durer le moins longtemps possible », avant de réclamer avec force « Les moyens des équipements nécessaires » et conclure « La santé doit passer avant les équilibres financiers ». Voir la totalité du communiqué ici.