2020_04_04 Jayce Fo - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

L'actualité GR@TUITE quotidienne du Thillot et Environs
www.le-thillot.com
Aller au contenu
LE THILLOT

Jayce Fo : passion peinture
Mis sous le feu des projecteurs à l’occasion de la superbe animation proposée récemment – avant la crise sanitaire – aux pensionnaires de l’hôpital autour de la fresque géante ( voir http://www.le-thillot.com/2020_02_07-fresque-hopital.html) qu’il a largement contribué à mettre en œuvre, Jean-Christophe Formet n’en était pas à son coup d’essai.
Attiré par le dessin dès son plus jeune âge – « Je reproduisais des personnages, notamment de Walt Disney » se souvient-il « Et au collège, j’ai toujours eu de bonnes notes en arts plastiques » -, il offre à Danièle sa maman un tableau pour ses cinquante ans : un coucher de soleil paradisiaque qui a totalement séduit (photo).
C’est à l’occasion d’un séjour de vacances dans les années 2005 avec des potes à Hyères qu’il aura un déclic en profondeur. « Sur place, il y avait un peintre qui faisait des tableaux à la bombe » raconte-t-il « Je suis resté très longtemps à regarder et admirer sa technique et ses œuvres ».
De retour dans les Vosges, et malgré le prix fort de ces bombes de peinture, il en achète quelques-unes et se met au « taf ». Il met un premier tableau sur un site internet spécialisé pour avoir des retours. « Le modérateur du site a été surpris de voir un premier tableau aussi abouti » confie-t-il « Il m’a vivement encouragé à poursuivre dans cette voie ».
Alors qu’il travaillait encore à TRW, il est sollicité par Dominique, un collègue de travail proche et membre de l’équipe organisatrice des expositions de Rupt/Mle, pour présenter ses tableaux.
Celui qui est devenu « Jayce Fo » de son nom d’artiste – Jayce, comme le héros manga protecteur du futur, qu’il a admiré dans sa jeunesse et Fo, comme les deux premières lettres de FOrmet – il met en place un stand et obtient son premier prix. C’était en 2010. Depuis, il expose régulièrement dans la cité ruppéenne, ainsi qu’à Ramonchamp et au Ménil. Des sorties auxquelles il ajoute de temps à autre le Val d’Ajol ou Bussang. Il conjugue quelques fois exposition et démonstration comme à la médiathèque du Thillot ou aux Jeudis en Fête.
« La peinture est pour moi un exutoire » témoigne-t-il « Cela me permet de me vider la tête. Il m’arrive de rester un mois ou deux sans rien faire, et puis d’autres fois je fais plusieurs toiles dans la même semaine ».
Actuellement employé aux cuisines de l’hôpital local, il avoue : « J’aurais adoré lier peinture et profession. Mais c’est très compliqué. Mais j’aime mon métier. Je suis titulaire d’un BEP CAP de pâtissier et ce travail me permet de renouer avec ma formation initiale ».
Actuellement en arrêt de travail suite à une fracture du bras droit, il ne peut ni peindre ni travailler. « J’ai horreur de ne rien faire ! » se morfond-il  « Je préférerais de loin être au travail pour donner un coup de main à mes collègues qui en ont grand besoin avec la situation actuelle ».
Entretien réalisé par téléphone
Retourner au contenu