CORONAVIRUS
Journée mondiale de la santé le 7 avril : appel à la mobilisation
De nombreux syndicats et organismes ont rédigé un communiqué en lien avec la situation sanitaire.
Une situation qualifiée de « grave…puisque le confinement est la seule option pour pallier les carences de santé, lui qui fut le plus performant du monde en l’an 2000, d’après l’OMS ».
Les rédacteurs de ce communiqué rappellent que cette épidémie n’est pas la première, même si son ampleur est sans précédent ». Ils n’hésitent pas à pointer d’un doigt accusateur « La mondialisation et la déforestation qui nous ont mis en contact avec des agents pathogènes inconnus » et prédisent : « L’épidémie actuelle n’est qu’une parmi une longue série à venir. Restaurer notre capacité à soigner et définir une autre politique de santé et de protection sociale n’est pas qu’une riposte au coronavirus. C’est aussi un investissement pour l’avenir ».
Le texte rappelle les « inlassables alertes depuis de longues années sur cette dégradation continue, en particulier tout au long de l’année 2019, lors de manifestations particulièrement populaires parmi tous les habitants de notre pays » avant de constater que ces alertes ont « dramatiquement validé la situation actuelle ». Et les auteurs de développer : « manque de lits d’hôpitaux, en particulier en réanimation, manque de personnel pour faire tourner les établissements, les EHPAD sont en grande tension, les professionnels fuient désormais l’Hôpital Public où les salaires bloqués malgré l’inflation du prix de la vie et de la charge de travail font fuit autant que la perte de sens engendrée par l’indifférence des pouvoirs public ».
Face à « Cette course contre la montre épuisante mais indispensable, où trop de soignants meurent pour sauver des vies au péril de la leur, tant les conditions de sécurité sont délabrées », ils réclament avec force « A l’issue de cette crise, il faudra déterminer les responsabilités dans les politiques de rationnement de notre système de santé qui coûte aujourd’hui des vies aux patients comme aux professionnels »
Les rédacteurs de ce communiqué rappellent que cette épidémie n’est pas la première, même si son ampleur est sans précédent ». Ils n’hésitent pas à pointer d’un doigt accusateur « La mondialisation et la déforestation qui nous ont mis en contact avec des agents pathogènes inconnus » et prédisent : « L’épidémie actuelle n’est qu’une parmi une longue série à venir. Restaurer notre capacité à soigner et définir une autre politique de santé et de protection sociale n’est pas qu’une riposte au coronavirus. C’est aussi un investissement pour l’avenir ».
Le texte rappelle les « inlassables alertes depuis de longues années sur cette dégradation continue, en particulier tout au long de l’année 2019, lors de manifestations particulièrement populaires parmi tous les habitants de notre pays » avant de constater que ces alertes ont « dramatiquement validé la situation actuelle ». Et les auteurs de développer : « manque de lits d’hôpitaux, en particulier en réanimation, manque de personnel pour faire tourner les établissements, les EHPAD sont en grande tension, les professionnels fuient désormais l’Hôpital Public où les salaires bloqués malgré l’inflation du prix de la vie et de la charge de travail font fuit autant que la perte de sens engendrée par l’indifférence des pouvoirs public ».
Face à « Cette course contre la montre épuisante mais indispensable, où trop de soignants meurent pour sauver des vies au péril de la leur, tant les conditions de sécurité sont délabrées », ils réclament avec force « A l’issue de cette crise, il faudra déterminer les responsabilités dans les politiques de rationnement de notre système de santé qui coûte aujourd’hui des vies aux patients comme aux professionnels »
Ils dénoncent avec la même vigueur « Il n’est pas acceptable que le désengagement de l’Etat soit pallié par des cagnottes en ligne financées par des gens qui cotisent déjà sur leur salaire ! ».
Le communiqué lance un appel « Nous ne surmonterons cette épreuve qu’unis ! » et revendique « Des solutions pour remettre notre système de santé au niveau qu’il n’aurait jamais dû quitter : rouvrir des lits d’hôpitaux là où c’est nécessaire, reconstituer les groupes en réembauchant du personnel médical et non médical, administratif et ouvrier, et le payer décemment pour qu’il revienne notamment dans le service public qui soigne chacun d’entre nous sans considération de fortune sans trier les malades sur leur « rentabilité ». La gouvernance des hôpitaux doit être partagée avec tous les personnels et être à l’écoute des usagers ».
Et de lancer un appel pour le 7 avril, Journée mondiale de la Santé : « Nous invitons toutes les personnes qui nous soutiennent à afficher clairement ce jour-là qu’ils tiennent à l’Hôpital Public et à notre système de Santé. Tous les personnels hospitaliers et établissements de Santé et d’Action Sociale comptent sur vous, et vous savez que l’inverse n’est plus à prouver ! ».
Concrètement, il est demandé à chacun d’écrire un message sur un drap blanc et de l’accrocher dans un endroit aussi visible que possible, de faire des photos et les partager sur les réseaux sociaux #santépourtous et sur la carte interactive https://www.accg.be/fr/actualite/bit.ly/Agir4Health quin'est pas encore active mais qui le sera très prochainement (Comment ? Suivez le lien de la carte interactive - écrivez l’adresse de votre localisation – cliquez sur « ajoutez sur la carte » – ajoutez une image ou vidéo).
Le communiqué lance un appel « Nous ne surmonterons cette épreuve qu’unis ! » et revendique « Des solutions pour remettre notre système de santé au niveau qu’il n’aurait jamais dû quitter : rouvrir des lits d’hôpitaux là où c’est nécessaire, reconstituer les groupes en réembauchant du personnel médical et non médical, administratif et ouvrier, et le payer décemment pour qu’il revienne notamment dans le service public qui soigne chacun d’entre nous sans considération de fortune sans trier les malades sur leur « rentabilité ». La gouvernance des hôpitaux doit être partagée avec tous les personnels et être à l’écoute des usagers ».
Et de lancer un appel pour le 7 avril, Journée mondiale de la Santé : « Nous invitons toutes les personnes qui nous soutiennent à afficher clairement ce jour-là qu’ils tiennent à l’Hôpital Public et à notre système de Santé. Tous les personnels hospitaliers et établissements de Santé et d’Action Sociale comptent sur vous, et vous savez que l’inverse n’est plus à prouver ! ».
Concrètement, il est demandé à chacun d’écrire un message sur un drap blanc et de l’accrocher dans un endroit aussi visible que possible, de faire des photos et les partager sur les réseaux sociaux #santépourtous et sur la carte interactive https://www.accg.be/fr/actualite/bit.ly/Agir4Health quin'est pas encore active mais qui le sera très prochainement (Comment ? Suivez le lien de la carte interactive - écrivez l’adresse de votre localisation – cliquez sur « ajoutez sur la carte » – ajoutez une image ou vidéo).
« Une note
explosive »
Parallèlement, le site https://www.mediapart.fr révèle une note qualifiée d’explosive de la Caisse des Dépôts et de Consignations (CDC) qui, à la demande d’Emmanuel Macron a travaillé sur un plan pour l’hôpital public. Et la première ébauche ne va pas du tout dans le sens de l’intérêt général puisqu’il y est question de marchandisation de la santé et de privatisation rampante… « Une philosophie néo-libérale qu’Emmanuel Macron a toujours défendue par le passé » détaille le web-journal qui a interrogé des experts – professeurs de médecine, économismes, sociologues – dont les réponses convergent totalement « S’ils relèvent ici et là quelques avancées, ils constatent qu’elle ne tire aucun enseignement de la crise sanitaire historique que nous traversons et même à accélérer le processus de privatisation rampante et de marchandisation de la santé, qui était déjà à l’œuvre les années précédentes ». Avec l’espoir que la situation dramatique actuelle lui permette une nouvelle vision du système de santé…
Voir l’article complet de Mediapart
Voir la note de la CDC
Parallèlement, le site https://www.mediapart.fr révèle une note qualifiée d’explosive de la Caisse des Dépôts et de Consignations (CDC) qui, à la demande d’Emmanuel Macron a travaillé sur un plan pour l’hôpital public. Et la première ébauche ne va pas du tout dans le sens de l’intérêt général puisqu’il y est question de marchandisation de la santé et de privatisation rampante… « Une philosophie néo-libérale qu’Emmanuel Macron a toujours défendue par le passé » détaille le web-journal qui a interrogé des experts – professeurs de médecine, économismes, sociologues – dont les réponses convergent totalement « S’ils relèvent ici et là quelques avancées, ils constatent qu’elle ne tire aucun enseignement de la crise sanitaire historique que nous traversons et même à accélérer le processus de privatisation rampante et de marchandisation de la santé, qui était déjà à l’œuvre les années précédentes ». Avec l’espoir que la situation dramatique actuelle lui permette une nouvelle vision du système de santé…
Voir l’article complet de Mediapart
Voir la note de la CDC