HAUTE MOSELLE
L’ADEMAT-H écrit à la nouvelle
directrice de l’ARS
C’est une longue, très longue lettre
que Jean Pierrel, président de l’ADEMAT-H, a envoyé à Mme
DESAILLY-CHANSON, Directrice Régionale de l’ARS (Agence Régionale
de Santé) Grand Est et Mme AUBREGE-GUYOT, Déléguée Territoriale
de l’ARS Vosges. Un courrier bien évidemment en lien avec la
situation actuelle de pandémie et de déficit de moyens sanitaires,
qui a été validé par le conseil d’administration de
l’association de défense, et dans lequel le président, après
avoir réaffirmé son soutien et sa solidarité aux personnels de
santé et autres acteurs de la lutte contre ce virus, constate une
nouvelle fois que « Les services hospitaliers, affectés par
les réformes et réorganisations successives, ont été mis en
grande difficulté pour faire face à l’évolution de cette
pandémie du Covid 19, dont les origines ne sont pas sans lien avec
la mondialisation de l’économie et avec ce que l’homme fait
subir à la planète ».
Le président enchaine en précisant : « La situation aurait pu être encore plus grave si notre association, au côté des élus, des personnels hospitaliers, des services des urgences et des organisations syndicales, n’avait pas contribué à freiner la mise en œuvre de plusieurs des décisions de l’administration que vous représentez désormais » avant de plaider « Le réseau des hôpitaux du territoire s’avère précieux aujourd’hui même si la capacité d’accueil a fortement diminué au cours des dernières années. Personne ne comprendrait qu’il ne soit pas préservé demain ».
Le président enchaine en précisant : « La situation aurait pu être encore plus grave si notre association, au côté des élus, des personnels hospitaliers, des services des urgences et des organisations syndicales, n’avait pas contribué à freiner la mise en œuvre de plusieurs des décisions de l’administration que vous représentez désormais » avant de plaider « Le réseau des hôpitaux du territoire s’avère précieux aujourd’hui même si la capacité d’accueil a fortement diminué au cours des dernières années. Personne ne comprendrait qu’il ne soit pas préservé demain ».
Le temps d’un coup de griffe en
direction de l’ancien directeur régional de l’ARS, « éjecté »
par décision au plus haut niveau de l’Etat « Monsieur
LANNELONGUE s’est lourdement trompé : la crise ne justifie en
rien le maintien des plans de restructuration qu’il a initié pour
les hôpitaux et encore moins celui du contrat de performance qu’il
a signé il y a un an avec le directeur des hôpitaux d’Epinal et
de Remiremont » et les administrateurs de l’ADEMAT-H de
plaider : « Il nous faut donc remettre ensemble avec tous les
acteurs concernés, l’ouvrage sur le métier. Nous insistons sur ce
point. Tout ce qui concerne la santé des Français et présentement
des habitants de notre région, ne peut pas ne pas concerner tous les
citoyens (… ) Le service public de santé doit retrouver
ses lettres de noblesse »
Suit la proposition de travailler sur un contrat territorial de santé, passant outre les frontières administratives, couvrant tout le Pays de Remiremont en y associant les secteurs de Fougerolles, Luxeuil et Lure, avant de conclure : « Sachons collectivement tirer les leçons de cette pandémie. Elle oblige à revoir les modes de faire, de produire, d’acheter, de consommer, de se soigner et de gérer les administrations publiques (…) Plus que jamais il nous faut investir sur une politique de santé, de prévention et de soins adaptée aux besoins du territoire et de sa population. C’est une priorité. C’est aussi un devoir ».
Voir ici la totalité du courrier
Suit la proposition de travailler sur un contrat territorial de santé, passant outre les frontières administratives, couvrant tout le Pays de Remiremont en y associant les secteurs de Fougerolles, Luxeuil et Lure, avant de conclure : « Sachons collectivement tirer les leçons de cette pandémie. Elle oblige à revoir les modes de faire, de produire, d’acheter, de consommer, de se soigner et de gérer les administrations publiques (…) Plus que jamais il nous faut investir sur une politique de santé, de prévention et de soins adaptée aux besoins du territoire et de sa population. C’est une priorité. C’est aussi un devoir ».
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