RAMONCHAMP
Sébastien Formet , la « gratte »
à tous les étages
Le mécano du garage du Thillot est
également un prof de guitare qui ronge son frein en attendant la
reprise de ses cours en fin de déconfinement.
Il n’est pas tombé dedans quand il était petit, mais ce n’était pas loin quand même…
Sébastien Formet a la musique rivée au corps. Une démangeaison permanente de gratter sa 6 cordes à la Yves Duteil. L’attrait pour la musique l’a d’abord poussé à intégrer les rangs de la Ramoncenaise Musicale dès l’âge de 10 ans. « J’avais choisi la trompette » raconte-t-il « Mais vers l’âge de 16 ans, j’ai décidé de lâcher la trompette pour passer à la guitare » et de justifier « J’étais - et je suis encore - un grand fan des groupes de rock progressif des années 70, comme Pink Floyd et son guitariste de légende David Gilmour ».
Les bases musicales acquises auprès de l’harmonie locale, il se met au travail pour apprendre à maîtriser les techniques permettant de faire vibrer les cordes de son nouveau « dada ». Le tout en autodidacte, tout en poursuivant son activité professionnel au garage Renault du Thillot.
Les bases musicales acquises auprès de l’harmonie locale, il se met au travail pour apprendre à maîtriser les techniques permettant de faire vibrer les cordes de son nouveau « dada ». Le tout en autodidacte, tout en poursuivant son activité professionnel au garage Renault du Thillot.
« En 2009, j’ai créé mon école d’apprentissage de guitare que j’ai nommée Heaven en relation avec cet état de plénitude, de spiritualité, procuré par cette musique rituelle que j’aime ».
Dans son panel d’enseignement, pas de classique, mais une gamme très variée permettant l’approche de comptines pour les enfants, de chants simples du type de ceux que l’on reprend en chœur dans une chaude ambiance autour d’un feu de camp ou encore des très nombreuses techniques plus élaborées comme, entres autres, le picking, le bend, le slide, le hammer-on, le pull-off, le mute, le palm muting ou encore le tapping…
Dans son panel d’enseignement, pas de classique, mais une gamme très variée permettant l’approche de comptines pour les enfants, de chants simples du type de ceux que l’on reprend en chœur dans une chaude ambiance autour d’un feu de camp ou encore des très nombreuses techniques plus élaborées comme, entres autres, le picking, le bend, le slide, le hammer-on, le pull-off, le mute, le palm muting ou encore le tapping…
Pour dispenser ses cours dans de bonnes conditions, « Séb » a aménagé une salle dans sa maison et y a installé une sono qui permet notamment un son en play-back sur lequel manque la partie guitare qui est jouée par l’élève. Un lieu qui permet la pratique de différentes guitares : électrique, classique ou folk. Il y consacre même quelques heures à l’apprentissage de la batterie.
Et comme il est souvent dit que lorsqu’on aime on ne compte pas, il donne également des cours à Cornimont où il enseigne l’instrument à une vingtaine d’élèves répartis en trois groupes.
« Mon objectif est que mes élèves deviennent autonomes aussi rapidement que possible » précise-t-il « Je n’ai pas pour ambition de leur donner des cours à vie ! ». Et les temps permettant d’atteindre cette autonomie sont très variables. « J’ai eu un élève qui s’est arrêté au bout de 3 mois pour monter un groupe : « Les Ratés Lorrains ». J’en ai d’autres qui suivent mes cours depuis 3 ans. Cela dépend pour beaucoup du travail que chacun peut faire à la maison ». Des exercices en dehors des cours qui, pour les novices, sont particulièrement importants pour développer les muscles de la main nécessaires pour plaquer de beaux barrés ou encore pour acquérir cette corne au bout de doigts qui fait que plaquer les cordes sur le manche peut se faire sans marques et sans douleur…Avec la crise sanitaire, toute cette activité d’enseignement est bien évidemment en « off », mais devrait redémarrer au quart de tour dès le feu vert.
Et comme il est souvent dit que lorsqu’on aime on ne compte pas, il donne également des cours à Cornimont où il enseigne l’instrument à une vingtaine d’élèves répartis en trois groupes.
« Mon objectif est que mes élèves deviennent autonomes aussi rapidement que possible » précise-t-il « Je n’ai pas pour ambition de leur donner des cours à vie ! ». Et les temps permettant d’atteindre cette autonomie sont très variables. « J’ai eu un élève qui s’est arrêté au bout de 3 mois pour monter un groupe : « Les Ratés Lorrains ». J’en ai d’autres qui suivent mes cours depuis 3 ans. Cela dépend pour beaucoup du travail que chacun peut faire à la maison ». Des exercices en dehors des cours qui, pour les novices, sont particulièrement importants pour développer les muscles de la main nécessaires pour plaquer de beaux barrés ou encore pour acquérir cette corne au bout de doigts qui fait que plaquer les cordes sur le manche peut se faire sans marques et sans douleur…Avec la crise sanitaire, toute cette activité d’enseignement est bien évidemment en « off », mais devrait redémarrer au quart de tour dès le feu vert.