2020_06_04 Le Ménil conseil municipal - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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LE MENIL

Conseil municipal : déjà un gros dossier
Dès la première séance après son installation, le nouveau conseil municipal a planché sur un sujet particulièrement important pour l’avenir de la commune : la maîtrise de son foncier. « Jusqu’en mars 2017, la commune avait un POS (Plan d’Occupation des Sols) qui nous permettait une gestion assez indépendante du foncier » expliquait Jean-François Viry « Nous n’avons pas souhaité le faire évoluer en PLU (Plan Local d’Urbanisme) si bien que nos dossiers sont envoyés à la Préfecture. Nous n’avons plus la main pour gérer notamment les demandes de permis de construire ». Le premier magistrat proposait donc de lancer une démarche permettant de mettre en place un PLU. « C’est une démarche lourde, mais qui nous redonnera un minimum d’autonomie pour certaines décisions » confiait-il avant d’argumenter « Nous avons actuellement des cas de refus de permis de construire sur des zones qui sont parfaitement constructibles ». Le débat qui suivait était riche et profond, à la hauteur de l’enjeu pour l’avenir de la commune. Yanik Claude était en première ligne pour contester la proposition du maire : « On a rien à gagner. C’est déjà fermé et ça le restera ! Sans compter que cela nous coûtera cher en termes de finances. Et que pourrons-nous faire si des parcelles sont demandées pour la construction de résidences secondaires. Ce n’est pas avec cette population qu’on va dynamiser le village ». Jean-François Viry précisait « La facture est estimée à environ 25 000€ et bénéficiera de subventions ». Yann Perrin et Julien Laroyenne venaient en renfort du maire : « La maîtrise de notre territoire passe par un PLU » plaidait le premier tandis que le second enfonçait le clou : « Nous avons décidé ensemble de faire avancer a commune. Le maintien de cette situation n’est pas compatible avec la volonté que nous avons exprimée lors des élections ». Au moment du vote, la proposition de Jean-François Viry était adoptée à l’unanimité, moins une abstention : celle de Yanick Claude.
Centre aéré : oui, à condition que…
Préalablement à ce débat, le conseil avait voté les délégations traditionnelles au maire et adjoints, désigné ses représentants auprès de divers organismes, accepté d’embaucher en juillet 2 jeunes (Maël Tottoli et Laura Monteiro) pour quelques travaux notamment le désherbage du cimetière, adhéré à la compétence réhabilitation de l’assainissement non collectif, validé la modification du budget forêt afin d’exploiter 1000m3 supplémentaires de bois scolytés et pris deux décisions concernant le centre aéré de cet été : la session 2020 est programmée du 13 au 31 juillet dont les tarifs ont été arrêtés et sera une nouvelle fois dirigé par Elise Kibler avec un effectif d’une vingtaine d’enfants. Des travaux étant prévus à la Familiale suite au dégât des eaux intervenu durant le confinement (une chasse d’eau a cassé et l’eau s’est librement répandue pendant plusieurs jours), le centre aéré prendra place soit à la salle Coquelicot, soit à l’école. « Des places seront réservées prioritairement aux enfants de soignants et dont les deux parents travaillent » détaillait Jean-François Viry « Mais…Nous avons actuellement un gros problème d’encadrement. Il nous faut trouver 2 animateurs BAFA et 2 aide-animateurs». Avis aux amateurs !
Dans la foulée, les édiles votaient une aide afin de prendre en charge financièrement la formation BAFA d’Océane Didierlaurent qui n’aura que 100€ à prendre en charge pour les deux stages dont le coût avoisine les 800€. Le reste sera pris en charge par la carte ZAP, la CAF et la commune qui demandera en contrepartie un engagement sur plusieurs années.  
En fin de séance ont été évoqués le déplacement du point de départ du circuit des 3 Chapelles et le repérage des arbres présentant un danger potentiel.
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