2020_06_08 Ferdrupt Le Rucher de la Colline - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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FERDRUPT

Le Rucher de la Colline dans ses nouveaux locaux

L’entreprise de Florent Pinot, que rejoindra bientôt sa compagne Angèle, finalise son superbe projet qui intègre un magasin qui ouvrira ses portes le 20 juin prochain.
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« J’peux pas, j’ai apiculture » : Florent Pinot arbore un t-shirt sur lequel figure ce message qui affiche sans ambiguïté cette passion qui l’anime depuis 2011 et qui l’a vu passer professionnel en 2018. « J’avais alors 300 ruches » précise-t-il « Aujourd’hui, j’en ai 500 qui sont dispersées pour l’essentiel dans le Parc Naturel des Ballons des Vosges, gage d’un environnement préservé ». Car la qualité est omniprésente dans l’activité du Rucher de la Colline, l’entreprise qu’il a créée. « Un métier passion » comme il le décrit lui-même en ajoutant « Sans cette passion, c’est même pas la peine, vu le nombre d’heures qu’on doit y consacrer ! ».
Une affaire qui a bien grandi et qui, par manque de place, a poussé Florent et sa compagne Angèle à investir dans un superbe bâtiment flambant neuf à Ferdrupt – Remanviller. Un hangar de stockage de 300m2, une miellerie de 50m2 et un magasin de 40m2 : l’outil est tout aussi superbe que fonctionnel, qui a commencé à sortir de terre le 21 juin 2019. « L’ouverture du magasin est prévue pour le 20 juin, soit un an donc après le début des travaux » détaille Florent avec un sourire de satisfaction avant de souligner « L’accueil particulièrement favorable que la commune a réservé à cette implantation ».
Dans la miellerie, Angèle s’affaire à installer les cadres chargés de miel dans une centrifugeuse après qu’ils soient passés dans une machine pour en ôter la couche de cire et libérer les opercules. « J’étais pâtissière chez Sébastien, le frère de Florent, et je suis en ce moment en reconversion » explique-t-elle « A court terme, nous passerons en GAEC, avec l’objectif de diversifier nos produits ».
Le Rucher de la Colline est actuellement concentré sur les différents miels – de fleurs, d’acacia et de tilleul au printemps, de montagne et de châtaignier jusqu’en juin ainsi que de sapin jusqu’en août – et il est question de confier une partie de la production à des partenaires locaux pour fabriquer des bonbons et de l’hydromel qui seront bien évidemment disponibles au magasin, ainsi que des pains d’épices dont la fabrication sera assurée par Angèle. « Je suis également en contact avec une brasserie pour la mise au point d’une bière au miel » confie Florent.
Un mirabellier au centre du magasin
Pour la partie magasin de vente, tout a été pensé pour offrir un cadre somptueux. Du bois aux superbes senteurs encore bien présentes et, au centre, un mirabellier majestueux offrira de nombreuses possibilités de décorations. Une grande baie vitrée a été installée qui permet de visionner ce qui se passe dans la miellerie. « Nous n’avons rien à cacher » affirme Florent « On n’est pas du tout dans la production de ce qu’on a l’audace d’appeler du miel en provenance de Chine » plaide-t-il avec vigueur « Un grand écran sera également installé afin de présenter les images de notre travail à longueur d’année et nous sommes ouverts pour répondre aux questions, expliquer notre métier et en montrer davantage à celles et ceux qui le souhaiteraient». Angèle enchaine « Nous avons également le projet d’aménager un sentier pédagogique sur le terrain, avec des plantes mellifères, ainsi qu’un ruche vitrée à l’intérieur du magasin pour que chacun puisse découvrir la vie et le travail des abeilles».
Un outil de premier ordre donc dans le modèle économique de l’entreprise qui viendra en complément des ventes par le biais de magasins partenaires ou directes effectuées sur les marchés du terroir « Et quelques autres, comme les Marchés de Noël de Nancy et de Colmar » détaille Florent « Une bonne saison, chaque ruche produit 20kg de miel, très variable d’une année à l’autre. Si la production est notre passion, il nous faut aussi la commercialiser ! ». Pas de souci à ce niveau, les bocaux remplis de cet or si tendre et gouteux sont particulièrement prisés, en relation avec cette exigence de qualité à tous les niveaux : « Nos miels sont systématiquement analysés » précise Florent « De plus, je produis moi-même mes reines et mes essaims, environ 200 par an ».

Rendez-vous au magasin route de la Sûre, presqu’en bordure de RN66 à partir du 20 juin pour en savoir plus.
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