2020_06_29 Gérald Amann - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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RAMONCHAMP

Le périple extraordinaire de Gérald Amann
Marcher tout l’été en tirant une charrette de 26 kilos pour aller à la rencontre des résidents d’EHPAD dans toute la France : c’est le projet aussi sympathique qu’un peu fou que Gérald Amann vient de mettre en œuvre. Le Ramoncenais d’origine – il y est né, mais demeure à Julienrupt depuis 1976 - est parti ce dernier jeudi de St Amé avec, en guise de première étape, un parcours qui lui a permis de rallier le domicile de sa maman âgée de 84 ans à Fresse sur Moselle. Le temps d’une bonne nuit de repos et il reprenait son périple par monts et par vaux, empruntant routes goudronnées, mais aussi chemins de terre avec, quelques fois de beaux dénivelés qui font bien mal aux mollets, comme lorsqu’il a rallié le Planet à la Route des Forts au Thillot.
« J’avais envie de vivre cette expérience solitaire. J’ai 66 ans : si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai plus jamais. Tant que la « mécanique » tient ! » lâche-t-il en souriant « J’y pense depuis six mois, mais il a fallu que je retarde le départ suite à la crise sanitaire. Il y a quelques années, j’avais déjà fait quelque chose dans ce style en parcourant 230 km sur le chemin de Compostelle.  J’avais envie de me retrouver au travers de cette nouvelle expédition solitaire » avant d’ajouter en se marrant : « Je suis un peu sauvage ! ».  
  
Un moment de bonheur à partager
Pas cependant au point de laisser de côté des potes plus ou moins anciens dont les domiciles croisent sa route. « Sur mon parcours, j’ai déjà pointé des lieux pour des rencontres retrouvailles » avoue-t-il enthousiaste « Pour le reste du temps, j’improvise entre hébergement spontané et ma tente ».
Il a d’ores et déjà des rendez-vous notés sur son agenda, notamment dans les EHPAD d’Héricourt et Audincourt. « Pour la suite, je prends des contacts avec les établissement au fur et à mesure que j’avance » confie-t-il. Des moments où il sortira son costume, son orgue de barbarie - « Et peut-être aussi mon nez rouge » ajoute-t-il – afin de procurer un moment de plaisir aux résidents des établissements volontaires. « Echanger, rigoler avec eux et leur mettre des étoiles dans les yeux » complète-t-il.
Des prestations que Gérald offre gracieusement à ces personnes qui ont « dérouillé » plus que d’autres durant la crise sanitaire et auxquelles il veut partager des purs moments de bonheur…
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