HAUTE MOSELLE
Une fresque « covid-19 » au
collège Jules Ferry
7 mètres sur 3 : il fallait bien
cette surface pour les collégiens puissent s’adonner à leurs
talents artistiques. « C’est un mur sur lequel il y avait
d’anciens casiers » raconte Jacques Hertrich, à l’origine
de ce projet aux vertus multiples. « Le protocole sanitaire
encore en place impose des récréations échelonnées, que les
élèves soient toujours dans la même salle, que les documents qui
circulent soient réduits en nombre et désinfectés… j’ai
proposé que ce mur puisse faire l’objet d’un projet collectif
permettant aux collégiens d’exprimer leur créativité tout en
profitant d’un grand moment hors de leurs salles ». Un grand
moment jubilatoire qui a débuté il y deux semaines et qui soulevé
l’enthousiasme autour d’un projet qui, de l’aveu même de
l’enseignant, se voulait consensuel : de la couleur, de la
géométrie, du graphisme sympathique rappelant les fractales.
Chacun des élèves des seize classes de l’établissement a pu y mettre sa touche - tout en respectant là encore des mesures sanitaires nécessaires - et peut donc s’enorgueillir « Ce triangle là c’est moi ! ».
D’autres se sont essayés avec succès et le même enthousiasme à l’art éphémère du dessin à la craie à même le sol. Un enthousiasme bien douché – c’est le cas de le dire ! – par la pluie qui est facilement venue à bout de certaines œuvres, comme ce «Naruto » que leurs créateurs ont vu s’effacer avec regrets…
Au final, ce mur restera comme le souvenir d’un moment pénible que l’imagination du « prof » a su débrider et positiver.
D’autres se sont essayés avec succès et le même enthousiasme à l’art éphémère du dessin à la craie à même le sol. Un enthousiasme bien douché – c’est le cas de le dire ! – par la pluie qui est facilement venue à bout de certaines œuvres, comme ce «Naruto » que leurs créateurs ont vu s’effacer avec regrets…
Au final, ce mur restera comme le souvenir d’un moment pénible que l’imagination du « prof » a su débrider et positiver.