FRESSE SUR MOSELLE
Claude Babel : 37 années au
service de la population
1983 – 2020 : ce sont au total
trente-sept années que Claude Babel a consacré à la vie publique,
avant de « rendre son tablier » à l’occasion de la
réunion d’installation du nouveau président du Syndicat
Intercommunal des Eaux de Presles le 24 juin dernier.
Un bail très longue qui a débuté un mois seulement après son installation à Fresse sur Moselle en février 1983. « Livio Peduzzi, que je connaissais déjà pour avoir puisque travaillant à la DDE (Direction Départementale de l’Equipement), j’avais travaillé avec lui sur certains chantiers et dossier de prestations comme le déneigement » raconte le désormais retraité « Quand il est venu me solliciter pour être sur sa liste en 1983, j’ai dit « oui » sans hésiter. La vie publique m’intéressait en ce sens qu’elle me permettait de rendre service, une motivation qui m’anime en profondeur ». Simple conseiller de 1983 à 1989, son implication et ses compétences n’échappent pas à l’œil avisé du maire de la commune qui lui propose le poste de premier adjoint lors du scrutin de 1989. « Ça fait un peu drôle au début, mais je m’y suis fait ! » se souvient-il en souriant.
En 1993, coup de tonnerre énorme sur la commune, avec le décès de Livio. En tant que premier adjoint, c’est donc à Claude Babel de prendre les rênes de la commune. Un exercice qu’il exercera durant deux ans et demi. Lors des élections de 1995, il décide de solliciter Dominique Peduzzi pour reprendre la direction de la cité. La suite, on la connait…
Un bail très longue qui a débuté un mois seulement après son installation à Fresse sur Moselle en février 1983. « Livio Peduzzi, que je connaissais déjà pour avoir puisque travaillant à la DDE (Direction Départementale de l’Equipement), j’avais travaillé avec lui sur certains chantiers et dossier de prestations comme le déneigement » raconte le désormais retraité « Quand il est venu me solliciter pour être sur sa liste en 1983, j’ai dit « oui » sans hésiter. La vie publique m’intéressait en ce sens qu’elle me permettait de rendre service, une motivation qui m’anime en profondeur ». Simple conseiller de 1983 à 1989, son implication et ses compétences n’échappent pas à l’œil avisé du maire de la commune qui lui propose le poste de premier adjoint lors du scrutin de 1989. « Ça fait un peu drôle au début, mais je m’y suis fait ! » se souvient-il en souriant.
En 1993, coup de tonnerre énorme sur la commune, avec le décès de Livio. En tant que premier adjoint, c’est donc à Claude Babel de prendre les rênes de la commune. Un exercice qu’il exercera durant deux ans et demi. Lors des élections de 1995, il décide de solliciter Dominique Peduzzi pour reprendre la direction de la cité. La suite, on la connait…
L’implication de Claude Babel n’est
pas allée qu’en direction de la commune.
Dès 1983, il était
entré au comité syndical des Eaux de Presles alors présidé par le
Ramoncenais Michel Aubert auquel il a succèdé en 1989.
Une mission
qu’il a donc exercée jusqu’en juin dernier, soit trente et une
années. « J’étais intéressé par le sujet »
explique-t-il simplement. Il sera à l’origine de la réhabilitation
par deux fois – 1991 et 2014 – de station de traitement de
Presles « Pour l’adapter aux nouvelles réglementations »
précise-t-il. Ia mise en place de la télésurveillance, la
restructuration de la distribution de l’eau sur la totalité du
réseau, l’augmentation des volumes de stockage… autant de
dossiers lourds qui portent sa griffe.
Aujourd’hui, Claude Babel goûte de façon toute récente aux joies du temps libres.
Aujourd’hui, Claude Babel goûte de façon toute récente aux joies du temps libres.
Car
avant, il s’agissait d’assurer la transmission de dossiers, tant
auprès des nouveaux élus communaux qu’au niveau de la structure
intercommunale. « Tout cela doit se faire en douceur et de
façon coordonnée » lâche-t-il avec conviction. Au terme
d’une carrière exemplaire au service des autres, Claude Babel
jette un coup d’œil satisfait dans le rétroviseur : « J’ai
beaucoup aimé rendre service aux personnes, notamment celles que je
rencontrais lors de mes permanences hebdomadaires du lundi soir ».