COL DU MENIL
La Bière du Musher : un breuvage
artisanal « made in Hautes Vosges »
« C’était sympa, mais j’avais
envie de faire autre chose » : Antoine Gamain sourit en
repensant aux dix années passées comme pâtissier pour la
boulangerie Pinot de Rupt sur Moselle. Envie de Liberté, avec un
« L » majuscule. « Ça fait 15 ans que j’entretiens
une vraie passion pour les chiens de traîneaux » confie-t-il
en touillant son breuvage fumant dans une énorme marmite avec une
grande cuiller en bois « Il fallait que je trouve une activité
que j’aime qui soit compatible avec celle, hivernale, de musher ».
Du coup, début juin, Antoine a débuté une production de bière artisanale. « J’en avais déjà fait » explique-t-il « C’est un peu comme la pâtisserie : il y a de la place pour la création ». L’ancienne écurie de la ferme qu’il habite avec sa famille a donc été transformée en laboratoire. Et même si les travaux ne sont pas terminés, deux énormes marmites en inox trônent au milieu de la pièce, chauffées par deux trépieds gaz. « Je peux en préparer 100 litres à la fois » explique-t-il « Mais le plus long, c’est le mois durant lequel la bière doit être mise en fût pour fermentation ». Et le brasseur artisanal sait conjuguer production et plaisir : « Je veux produire six sortes de bières, celles que j’aime et que je prends plaisir à boire ! ». Bière blanche, blonde sont bien évidemment au « catalogue », mais aussi une IPA (Indian Pale Ale), une triple blonde bien chargée en alcool, une stout brune, presque noire aux arômes de café et de cacao et puis une, plus spécifique du massif. « Je vais faire des essais avec des mirabelles, des myrtilles ou encore des jonquilles » confie-t-il.
Du coup, début juin, Antoine a débuté une production de bière artisanale. « J’en avais déjà fait » explique-t-il « C’est un peu comme la pâtisserie : il y a de la place pour la création ». L’ancienne écurie de la ferme qu’il habite avec sa famille a donc été transformée en laboratoire. Et même si les travaux ne sont pas terminés, deux énormes marmites en inox trônent au milieu de la pièce, chauffées par deux trépieds gaz. « Je peux en préparer 100 litres à la fois » explique-t-il « Mais le plus long, c’est le mois durant lequel la bière doit être mise en fût pour fermentation ». Et le brasseur artisanal sait conjuguer production et plaisir : « Je veux produire six sortes de bières, celles que j’aime et que je prends plaisir à boire ! ». Bière blanche, blonde sont bien évidemment au « catalogue », mais aussi une IPA (Indian Pale Ale), une triple blonde bien chargée en alcool, une stout brune, presque noire aux arômes de café et de cacao et puis une, plus spécifique du massif. « Je vais faire des essais avec des mirabelles, des myrtilles ou encore des jonquilles » confie-t-il.
Une course de 650 km en Norvège
Des bières qui connaissent un grand succès auprès d’un public privilégié de potes et connaissances de potes. Mais à brève échéance, Antoine sait qu’il lui faudra investir pour augmenter sa production et mettre en œuvre des solutions de commercialisation. « Il faut pour cela que je puisse proposer un produit régulier » précise-t-il. Un défi qu’il est bien évidemment prêt à relever, même si le breuvage est particulièrement sensible aux bactéries.
Une activité estivale qui va donc lui permettre de s’occuper, dès les grosses chaleurs de l’été passées, de ses 27 chiens : quelques huskys, mais surtout des Alaskans « Des chiens croisés, plus adaptés aux courses longues distances » précise Antoine. Et les chiens ont de quoi s’éclater, puisque le musher n’hésite pas se rendre en Norvège, « la Mecque » de ces compétitions pour s’aligner au départ de courses de 450 km ! De grands espaces où il doit, seul sous peine de disqualification, rejoindre la ligne d’arrivée en affrontant les grands froids. « A partir de -30°, ça commence à cailler ! » avoue-t-il en se marrant, tout en profitant des vapeurs de sa bière en train de mijoter à une température de 75°. En attendant de repartir pour une course de 650 km prévue l’hiver prochain qu’il espère boucler en quatre jours maximum, il propose des baptêmes en traîneau tirés par ses chiens. Contact au 06 03 80 35 41.
Une activité estivale qui va donc lui permettre de s’occuper, dès les grosses chaleurs de l’été passées, de ses 27 chiens : quelques huskys, mais surtout des Alaskans « Des chiens croisés, plus adaptés aux courses longues distances » précise Antoine. Et les chiens ont de quoi s’éclater, puisque le musher n’hésite pas se rendre en Norvège, « la Mecque » de ces compétitions pour s’aligner au départ de courses de 450 km ! De grands espaces où il doit, seul sous peine de disqualification, rejoindre la ligne d’arrivée en affrontant les grands froids. « A partir de -30°, ça commence à cailler ! » avoue-t-il en se marrant, tout en profitant des vapeurs de sa bière en train de mijoter à une température de 75°. En attendant de repartir pour une course de 650 km prévue l’hiver prochain qu’il espère boucler en quatre jours maximum, il propose des baptêmes en traîneau tirés par ses chiens. Contact au 06 03 80 35 41.