HAUTE MOSELLE
Chemin de Fer Fresse le Thillot :
« du lourd » dans les ateliers
Vous savez ce qu’est un « pont
transbordeur ascenseur à écarteur de rails variables » ?
Non ! Rassurez-vous, moi non plus, je ne savais pas avant que
Jean-Claude Schultz me l’explique et surtout me le montre,
démonstration à l’appui dans son garage transformé en atelier
depuis belle lurette. Et pour cette leçon, rien de tel que s’appuyer
sur le « monstre » de quelques 600kg qui est quasiment
terminé après plus d’un an de travail.
En clair, il s’agit donc d’un pont permettant le chargement ou le déchargement de locomotives modèle réduit depuis une remorque ou le coffre d’une voiture et leur permettre de rejoindre un réseau ferroviaire du type même que celui qui devrait voir le jour à proximité du stade de Fresse sur Moselle. Monter, descendre, translater dans deux sens, autant de manœuvres que cet outil met à la portée de tous (ou presque) de façon à limiter, voire supprimer tous les efforts engendrés par le poids de ces machines qui, même si elles sont en modèles réduits, affichent plusieurs centaines de kilos sur la balance. Le tout via quelques boutons de commandes parfaitement pensés.
Cerise sur le gâteau, l’appareil permet à différentes locomotives de rejoindre les rails en s’adaptant à leur espacement entre roues. Pour ceux qui connaissent un tant soit peu Jean-Claude, ils se doutent que l’électronique est omniprésente pour commander les manœuvres et les sécuriser. Des circuits multiples auxquels le génial bricoleur, sensible à l’aspect esthétique, a ajouté des petites touches lumineuses du plus bel effet.
En clair, il s’agit donc d’un pont permettant le chargement ou le déchargement de locomotives modèle réduit depuis une remorque ou le coffre d’une voiture et leur permettre de rejoindre un réseau ferroviaire du type même que celui qui devrait voir le jour à proximité du stade de Fresse sur Moselle. Monter, descendre, translater dans deux sens, autant de manœuvres que cet outil met à la portée de tous (ou presque) de façon à limiter, voire supprimer tous les efforts engendrés par le poids de ces machines qui, même si elles sont en modèles réduits, affichent plusieurs centaines de kilos sur la balance. Le tout via quelques boutons de commandes parfaitement pensés.
Cerise sur le gâteau, l’appareil permet à différentes locomotives de rejoindre les rails en s’adaptant à leur espacement entre roues. Pour ceux qui connaissent un tant soit peu Jean-Claude, ils se doutent que l’électronique est omniprésente pour commander les manœuvres et les sécuriser. Des circuits multiples auxquels le génial bricoleur, sensible à l’aspect esthétique, a ajouté des petites touches lumineuses du plus bel effet.
Un engin
impressionnant aussi ergonomique qu’indispensable pour la future
attraction fressiotte qui a mobilisé le bricoleur, mais aussi
l’entreprise Koc de Ramonchamp qui a découpé au dixième de
millimètre nombre de pièces au laser dans des métaux
particulièrement épais conférant sa rigidité à l’ensemble. Le
tout sur plans élaborés par Jean-Claude qui est bien copain avec
l’informatique et les logiciels de DAO (Dessin Assisté par
Ordinateur).
Ce pont intègre de plus la possibilité de préparer les machines à vapeur en se positionnant avec précision au niveau de baies de préparation. Du tout bon pour la colonne vertébrale et les reins de Jean-Claude qui affiche 76 ans au compteur. Pour être complet, signalons encore que ce pont a été conçu dès le départ pour être démontable : il faudra bien qu’à un moment, il rejoigne le site !
Et pour rouler sur le circuit ferroviaire à venir, le bricoleur invétéré a également débuté la fabrication de la locomotive qui commence à prendre forme : « Ce sera une E44-044, comme mon année de naissance, à l’échelle 1/5ème qui mesurera finie 3.20m ». Une machine qu’il connait bien pour l’avoir déjà réalisée à l’échelle 1/11ème.
« J’ai eu la visite de Claude Babel » raconte encore Jean-Claude « Il a été impressionné par ce pont qu’il a ausculté sous toutes les coutures ». Visiblement satisfait - tout comme vient de le faire le Dr Claude Schlienger - le tout frais ancien élu a décidé de rejoindre l’association CFFT (Chemin de Fer Fresse le Thillot), maître d’œuvre du projet qui, à terme, va devenir un atout de choix pour le tourisme local.
Ce pont intègre de plus la possibilité de préparer les machines à vapeur en se positionnant avec précision au niveau de baies de préparation. Du tout bon pour la colonne vertébrale et les reins de Jean-Claude qui affiche 76 ans au compteur. Pour être complet, signalons encore que ce pont a été conçu dès le départ pour être démontable : il faudra bien qu’à un moment, il rejoigne le site !
Et pour rouler sur le circuit ferroviaire à venir, le bricoleur invétéré a également débuté la fabrication de la locomotive qui commence à prendre forme : « Ce sera une E44-044, comme mon année de naissance, à l’échelle 1/5ème qui mesurera finie 3.20m ». Une machine qu’il connait bien pour l’avoir déjà réalisée à l’échelle 1/11ème.
« J’ai eu la visite de Claude Babel » raconte encore Jean-Claude « Il a été impressionné par ce pont qu’il a ausculté sous toutes les coutures ». Visiblement satisfait - tout comme vient de le faire le Dr Claude Schlienger - le tout frais ancien élu a décidé de rejoindre l’association CFFT (Chemin de Fer Fresse le Thillot), maître d’œuvre du projet qui, à terme, va devenir un atout de choix pour le tourisme local.