FERDRUPT
Soirée de fête aux Planesses
L’histoire est particulièrement
sympathique et témoigne de l’ambiance qui règne en permanence au
Domaine des Planesses. Muriel était en vacances dans l’une
des yourtes du Domaine. Un séjour très nature qui prenait fin ce
mardi. Avant de quitter son lieu de villégiature, elle a dans
un premier sollicité Nicolas et Stéphanie afin de « faire un
peu de musique » pour sa dernière soirée. « Pas de
problème dans la mesure où cela ne gêne en rien les autres
vacanciers ! » lui ont répondu les jeunes « boss ».
Quelques heures plus tard, Muriel revenait voir le couple de
gérants des Planesses pour tout bonnement proposer un concert pour
tous. C’est avec grand enthousiasme que Nicolas et Stéphanie ont
répondu favorablement. Du coup, la flûtiste spinalienne a rassemblé
ses potes du groupe « La Camerelle » pour offrir au
public un grand moment de joie débridée. Des airs traditionnels
issus des quatre coins de France ont ainsi résonné dans toute la
nature environnante au son des instruments très variés. De
l’épinette à l’accordéon diatonique, en passant par
l’harmonica, la vielle à roue, le psaltérion, la bombarde ou
encore le dulcimer et toute une panoplie de flûte, le panel des
sonorités était donc très riche.
Tardivement dans la nuit...
Des visites
musicales qui ne manquaient pas de faire monter des fourmis dans les
jambes de certains qui se sont emparé de l’espace pour accomplir
quelques pas de danses tout aussi traditionnelles que les mélodies
les supportant. Le tout agrémenté de commentaires divers et variés,
comme cette explication du nom « Camerelle » dont a été
baptisé le groupe : « Une vieille valse spinalienne »
ou encore « Cette guinguette ayant existé il y a quelques
décennies à Chantraine ». Quelques moments d’humour
quelques fois déjanté ont émaillé la soirée, comme ces
incantations d’un membre du groupe musical pour repousser l’arrivée
des nuages et de la pluie. Mais rien n’y a fait : vers 22
heures, les conditions météo se sont gâtées, précipitant le
départ du plus gros du public au sein duquel Etienne Colin et son
épouse avaient pris préalablement place. Pour autant, les musiciens
n’ont pas voulu mettre fin à ce moment de joie partagée et, après
avoir pris place à l’abri des tumultes météo, se sont installés
à l’intérieur pour prolonger cette page plaisir jusque bien
tardivement dans la nuit…