LE MENIL
Conseil municipal : une séance
très longue et très riche
Débutée à 20h, la séance de conseil
municipal de lundi s’est terminée à 23h40. L’ordre du jour
n’était pas si fourni que cela, mais la jeune garde des élus
municipaux est montée au créneau et, avec la complicité active de
Jean-François Viry qui a laissé à chacun la possibilité de
s’exprimer librement, les discussions ont sur certains points été
longues et riches.
L’un des sujets a placé l’école et les services périscolaires au centre des débats. Au moment où le conseil délibérait sur la création d’un poste à mi-temps pour Pascal Dimunsch, qui va se partager entre son travail à la commune et la reprise de l’exploitation de Nicolas Wintzer prochainement à la retraite, Julien Laroyenne questionnait à propos du contrat d’Elise Kibler et son activité au périscolaire. « Elise est à un moment charnière de sa carrière. Elle est actuellement contractuelle. Ne faudrait-il pas l’embaucher au risque de la perdre ? ». Le maire répondait « Nous avons par le passé vécu une expérience malheureuse et je veux être prudent. Je pense que l’avenir d’Elise n’est pas dans la commune. Les prévisions font état d’une perte de 25 élèves dans les deux ans à venir pour seulement 4 arrivées. La menace est donc forte sur l'école’". Le jeune élu montait au créneau : « Nous n’avons pas été élus pour lâcher l’affaire ! », soutenu par Audrey George qui remettait le RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal) avec le Thillot sur la table, ainsi que des pistes vers une école alternative, orientée Nature et Bio. Une idée que le premier magistrat avouait avoir déjà caressée. Au terme d’échanges d’une grande richesse, en lien avec cet enjeu fondamental, la conclusion revenait à Julien Laroyenne « Je veux rester optimiste. Il existe de multiples leviers, en particulier au niveau de la communication On se battra pour garder notre école ». A suivre…
L’un des sujets a placé l’école et les services périscolaires au centre des débats. Au moment où le conseil délibérait sur la création d’un poste à mi-temps pour Pascal Dimunsch, qui va se partager entre son travail à la commune et la reprise de l’exploitation de Nicolas Wintzer prochainement à la retraite, Julien Laroyenne questionnait à propos du contrat d’Elise Kibler et son activité au périscolaire. « Elise est à un moment charnière de sa carrière. Elle est actuellement contractuelle. Ne faudrait-il pas l’embaucher au risque de la perdre ? ». Le maire répondait « Nous avons par le passé vécu une expérience malheureuse et je veux être prudent. Je pense que l’avenir d’Elise n’est pas dans la commune. Les prévisions font état d’une perte de 25 élèves dans les deux ans à venir pour seulement 4 arrivées. La menace est donc forte sur l'école’". Le jeune élu montait au créneau : « Nous n’avons pas été élus pour lâcher l’affaire ! », soutenu par Audrey George qui remettait le RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal) avec le Thillot sur la table, ainsi que des pistes vers une école alternative, orientée Nature et Bio. Une idée que le premier magistrat avouait avoir déjà caressée. Au terme d’échanges d’une grande richesse, en lien avec cet enjeu fondamental, la conclusion revenait à Julien Laroyenne « Je veux rester optimiste. Il existe de multiples leviers, en particulier au niveau de la communication On se battra pour garder notre école ». A suivre…
Autre sujet qui a pris du temps à la
table des délibérations : l’embauche de 2 services civiques.
Cette fois, c’est Nathalie Montémont qui, après avoir exposé les
différentes facettes de ces postes qu’elle connait bien en liaison
avec son activité professionnelle, - « Des missions qui sont
de véritables tremplins d’intégration pour certains jeunes »
- plaidait pour la création d’un poste pour le fleurissement de la
commune – avec Pascal Dimunsch comme tuteur - en complément de
celui demandé pour l’école. « Il existe des profils de
missions particulièrement intéressants » confiait-elle
« Comme la redynamisation du bénévolat, ou même, avec un
agrément international, de faire venir par exemple une Irlandaise à
l’école ! ». Là encore, les discussions étaient
riches, avec le sentiment profond que de véritables opportunités
existent pour permettre à la commune d’aller de l’avant pour un
coût très modique.
Sur un tout autre sujet, Yann Perrin a fait valoir avec force son attachement à la préservation de la biodiversité, rejoint sans ambages par le maire et la totalité des élus, après avoir dénoncé l’utilisation de produits phytosanitaires « En pleine période de floraison et donc de butinage des abeilles » insistait-il, sur des terrains communaux soumis à bail agricole. Suite, là encore, à des débats riches et profonds, le conseil a décidé d’étudier la possibilité d’interdire l’utilisation de ces produits nocifs « En plein accord avec les actions menées au niveau du Parc Naturel des Ballons des Vosges » commentait Nathalie Montémont. Dans cette réflexion sera également intégrée l’autorisation à tous de cueillir les myrtilles sur ces terrains soumis à baux.
Sur un tout autre sujet, Yann Perrin a fait valoir avec force son attachement à la préservation de la biodiversité, rejoint sans ambages par le maire et la totalité des élus, après avoir dénoncé l’utilisation de produits phytosanitaires « En pleine période de floraison et donc de butinage des abeilles » insistait-il, sur des terrains communaux soumis à bail agricole. Suite, là encore, à des débats riches et profonds, le conseil a décidé d’étudier la possibilité d’interdire l’utilisation de ces produits nocifs « En plein accord avec les actions menées au niveau du Parc Naturel des Ballons des Vosges » commentait Nathalie Montémont. Dans cette réflexion sera également intégrée l’autorisation à tous de cueillir les myrtilles sur ces terrains soumis à baux.
A suivre