LE THILLOT
Jean-Marie Claudon : une expo en
forme de cri d’alarme
Beaucoup de monde connait Jean-Marie
Claudon pour ses voyages extraordinaires à vélo qui lui ont permis
de visiter quasiment les quatre coins du monde. Des voyages qu’il
se fait un plaisir de partager avec ses amis et un public ouvert à
l’occasion de conférence très vivantes qu’il donne ici et
là.
Moins connue est sa passion pour les papillons, ces insectes dont la beauté ne laisse aucunement de marbre le « globe-pédaleur » impénitent qu’il est, prenant soin de les photographier à chaque fois qu’il le peut avec une maîtrise parfaite du mode macro, pleinement approprié pour témoigner des superbes prouesses de la nature, tant au niveau de métamorphoses de ces insectes enchanteurs qu’à celui de leurs couleurs très variées et toujours chatoyantes. « Cette passion remonte à quand j’étais gamin. Je suis un contemplatif, un observateur ! J’habitais à la Mouline et il y avait de quoi faire…» confesse-t-il « A cette époque, je n’avais pas d’appareil photo, mais dès que j’ai pu, j’ai investi pour graver ces merveilles sur la pellicule ». Aujourd’hui, Jean-Marie est en possession de matériel semi-professionnel. « Malheureusement trop encombrant pour que je puisse l’emmener avec moi lors de mes voyages à vélo où chaque gramme compte » regrette-t-il « Je prends cependant quelques clichés avec mon compact que j’emmène avec moi ».
Moins connue est sa passion pour les papillons, ces insectes dont la beauté ne laisse aucunement de marbre le « globe-pédaleur » impénitent qu’il est, prenant soin de les photographier à chaque fois qu’il le peut avec une maîtrise parfaite du mode macro, pleinement approprié pour témoigner des superbes prouesses de la nature, tant au niveau de métamorphoses de ces insectes enchanteurs qu’à celui de leurs couleurs très variées et toujours chatoyantes. « Cette passion remonte à quand j’étais gamin. Je suis un contemplatif, un observateur ! J’habitais à la Mouline et il y avait de quoi faire…» confesse-t-il « A cette époque, je n’avais pas d’appareil photo, mais dès que j’ai pu, j’ai investi pour graver ces merveilles sur la pellicule ». Aujourd’hui, Jean-Marie est en possession de matériel semi-professionnel. « Malheureusement trop encombrant pour que je puisse l’emmener avec moi lors de mes voyages à vélo où chaque gramme compte » regrette-t-il « Je prends cependant quelques clichés avec mon compact que j’emmène avec moi ».
Et pourtant,
années après années, celui qui se définit lui-même comme un
« Proche de la Nature », spécialiste qu’il est devenu
concernant ces lépidoptères pousse un cri d’alarme : « Les
populations s’effondrent littéralement partout dans le monde»
constate-t-il avec amertume « Avec une perte moyenne de 70%,
avec des endroits où elle atteint même 80%, il est fort possible
que, dans un avenir plus ou moins lointain, il soit devenu impossible
de les admirer dans leur milieu naturel ». Une déchirure pour
le passionné de ces beautés au vol si particulièrement léger.
« Les causes sont multiples et peuvent être résumées sous
une seule expression : l’effondrement de la biodiversité,
recoupant l’agriculture intensive, la destruction des habitats, la
disparition de certaines fleurs auxquelles sont liées certaines
espèces de papillons, les pesticides… On n’en a pas forcément
conscience, mais cet effondrement de la biodiversité est au moins
aussi grave que le réchauffement climatique ! ».
Jean-Marie Claudon expose actuellement une galerie photos « Portraits de papillons » visible à l'Espace Culturel et Social de la Pranzière (ECSP) à Cornimont, à admirer jusqu’au vendredi 02 octobre.
Jean-Marie Claudon expose actuellement une galerie photos « Portraits de papillons » visible à l'Espace Culturel et Social de la Pranzière (ECSP) à Cornimont, à admirer jusqu’au vendredi 02 octobre.