LE THILLOT
Hautes Mynes : encore des
découvertes
Le site minier local n’en finit pas
de dévoiler son riche passé. Sous la houlette de la SESAM, un Nième
chantier de fouilles a permis à l’équipe du président Francis
Pierre de remuer une nouvelle fois de la terre. Et pas que…
d’ailleurs, puisque reprenant le fil de la précédente opération
du genre, il était question cette fois de dégager ce qui
apparaissait l’an dernier comme la cave d’une maison. Bingo !
L’hypothèse était bonne et ce sont plusieurs tonnes de pierres
qui ont été sorties « à l’os » pour mettre à jour
les murs parfaitement alignés de cette cave. « L’une d’entre
elles était un bloc de deux tonnes qui nous a coûté beaucoup de
temps et d’efforts pour la sortir ! » témoigne le
président de la SESAM.
Désormais bien visible, cette cave qui n’a pas encore tout à fait révélé son niveau bas qui apparait petit à petit suite aux multiples passages des coups de brosse douce de Raphaël Parmentier et Francis Laurent, ainsi que les restes de murs de pierre légèrement teinté d’argile permettent à Francis Pierre de raconter son histoire. « Il s’agissait d’une maison de cadre qui a été construite vers 1560 au moment où le Duc de Lorraine a autorisé les mineurs à construire sur le terrain ducal qui, ici, s’étalait du col des Croix jusqu’à Longeligoutte. Un plancher en bois avait été installé sur cette cave et le reste de la maison était également construit en bois. Sur place, l’eau était disponible juste à côté via le travers-banc situé à 17m sous le point le plus haut de l’exploitation minière ».
Désormais bien visible, cette cave qui n’a pas encore tout à fait révélé son niveau bas qui apparait petit à petit suite aux multiples passages des coups de brosse douce de Raphaël Parmentier et Francis Laurent, ainsi que les restes de murs de pierre légèrement teinté d’argile permettent à Francis Pierre de raconter son histoire. « Il s’agissait d’une maison de cadre qui a été construite vers 1560 au moment où le Duc de Lorraine a autorisé les mineurs à construire sur le terrain ducal qui, ici, s’étalait du col des Croix jusqu’à Longeligoutte. Un plancher en bois avait été installé sur cette cave et le reste de la maison était également construit en bois. Sur place, l’eau était disponible juste à côté via le travers-banc situé à 17m sous le point le plus haut de l’exploitation minière ».
« Les
années passant, les mineurs ont grignoté le filon qui s’enfonçait
dans le sol et creusé des travers-bancs plus bas, asséchant
l’arrivée d’eau de la maison » poursuit l’archéologue
« De plus, le chantier étant situé plus bas, il n’y avait
plus d’intérêt à habiter à cet endroit qui a donc été
abandonné ». Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Francis
Pierre poursuit : « Une partie des murs s’est effondrée
et les mineurs se sont servis dans la halde proche pour combler de
pierres la cave et faire une surface plane destinée à recevoir un
support pour la transmission du mouvement du système de pompage de
l’eau dans les galeries minière du haut, à quelques 500 mètres
de la roue de 10 m de diamètre servant de moteur à l’ensemble des
tirants animant les pompes. Cette transformation du lieu remonte au
XVIIIème siècle ».
Arrivée presqu’au terme de ce chantier de fouilles, l’équipe qui a mobilisé du monde à raison de deux journées par semaine s’apprête à remballer les outils « Il reste à prendre les relevés » commente Dominique Heckenbenner entre deux coups de racloir. La découverte du lieu enrichit donc une nouvelle fois le site qui n’en finit pas de se distinguer au niveau européen. « En plus du patrimoine paysager, des vestiges des techniques de percement et des traces du système hydraulique, c’est une nouvelle pièce rare concernant l’habitat qui valorise encore davantage le site » confie Francis Pierre « Une étude est en cours actuellement pour modifier le parcours de la visite du site afin d’intégrer les dernières découvertes ».
Arrivée presqu’au terme de ce chantier de fouilles, l’équipe qui a mobilisé du monde à raison de deux journées par semaine s’apprête à remballer les outils « Il reste à prendre les relevés » commente Dominique Heckenbenner entre deux coups de racloir. La découverte du lieu enrichit donc une nouvelle fois le site qui n’en finit pas de se distinguer au niveau européen. « En plus du patrimoine paysager, des vestiges des techniques de percement et des traces du système hydraulique, c’est une nouvelle pièce rare concernant l’habitat qui valorise encore davantage le site » confie Francis Pierre « Une étude est en cours actuellement pour modifier le parcours de la visite du site afin d’intégrer les dernières découvertes ».