RAMONCHAMP
Chaufferie communale : high-tech,
écologique et économique
La cure, la
Poste, la mairie, la salle de sports, la cantine, les écoles, la
crèche : autant de bâtiments communaux qui sont chauffés au
bois depuis la mise en service de la chaufferie en novembre 2017,
fruit de la volonté de l’équipe alors dirigée par François
Cunat.
Responsable de cette installation, Alexandre Frattini veille au grain en permanence, laissant de temps à autre en son absence les commandes à Patrick Demange. Un duo qui est bien évidemment « aux p’tits oignons » pour cette chaufferie.
Récemment, une broyeuse était sur place pour avaler goulument l’énorme tas de grumes entreposé devant le hangar de stockage. Un ogre mécanique à l’appétit féroce qui, en un rien de temps, - environ 5 heures – a transformé les 300 m3 de troncs en plaquettes. « Il y a de quoi tenir toute la saison de chauffe » détaillait René Munsch, responsable des services techniques « Ces arbres proviennent des forêts communales et sont composés de bois n’ayant plus de valeur marchande : chablis ou bois scolytés ».
Le hangar de stockage a donc eu vite fait d’être rempli de ces morceaux destinés à la combustion dans la chaudière, recrachés par la machine au terme d’un broyage éclair.
Responsable de cette installation, Alexandre Frattini veille au grain en permanence, laissant de temps à autre en son absence les commandes à Patrick Demange. Un duo qui est bien évidemment « aux p’tits oignons » pour cette chaufferie.
Récemment, une broyeuse était sur place pour avaler goulument l’énorme tas de grumes entreposé devant le hangar de stockage. Un ogre mécanique à l’appétit féroce qui, en un rien de temps, - environ 5 heures – a transformé les 300 m3 de troncs en plaquettes. « Il y a de quoi tenir toute la saison de chauffe » détaillait René Munsch, responsable des services techniques « Ces arbres proviennent des forêts communales et sont composés de bois n’ayant plus de valeur marchande : chablis ou bois scolytés ».
Le hangar de stockage a donc eu vite fait d’être rempli de ces morceaux destinés à la combustion dans la chaudière, recrachés par la machine au terme d’un broyage éclair.
C’est « Alex » qui
expliquait la suite. « Je charge ces plaquettes dans le silo
situé juste à côté. Ce silo a une capacité de 120 m3 qui permet
de tenir un bon moment déjà, puisque, avec des températures
comprises en -15° et -20°, la consommation est de 5m3 par jour ».
A l’intérieur des bâtiments, les plaquettes sont acheminées vers
une vis sans fin alimentée par des vérins qui actionnent des
plateaux et vont alternativement chercher la matière première dans
le silo.
Les plaquettes sont ensuite acheminées vers la chaudière par une autre vis sans fin. C’est donc là qu’elles sont consumées pour fournir la chaleur nécessaire au réseau qui se déploie sur 390 mètres. « La chaudière est programmée pour envoyer de l’eau à 85° et se met en route dès que l’eau redescend à 80° » détaillait le conducteur de l’installation « Quand elle revient, elle a perdu environ 4° ». L’installation est bien évidemment truffée de capteurs et automatismes permettant d’optimiser la production de chaleur tout en sécurisant l’installation. « Une chaudière gaz d’une puissance de 635 KW est jumelée avec la chaudière bois de 500 KW » précisait encore Alexandre « Elle permet d’assurer la continuité de service si la chaudière bois vient à tomber en panne ou lorsque je l’arrête pour effectuer l’entretien et la maintenance qu’il faut faire toutes les 4 à 5 semaines».
Les plaquettes sont ensuite acheminées vers la chaudière par une autre vis sans fin. C’est donc là qu’elles sont consumées pour fournir la chaleur nécessaire au réseau qui se déploie sur 390 mètres. « La chaudière est programmée pour envoyer de l’eau à 85° et se met en route dès que l’eau redescend à 80° » détaillait le conducteur de l’installation « Quand elle revient, elle a perdu environ 4° ». L’installation est bien évidemment truffée de capteurs et automatismes permettant d’optimiser la production de chaleur tout en sécurisant l’installation. « Une chaudière gaz d’une puissance de 635 KW est jumelée avec la chaudière bois de 500 KW » précisait encore Alexandre « Elle permet d’assurer la continuité de service si la chaudière bois vient à tomber en panne ou lorsque je l’arrête pour effectuer l’entretien et la maintenance qu’il faut faire toutes les 4 à 5 semaines».