LE THILLOT
Conseil municipal : bâtiment
Martival et chemin du Tacot au menu
Dans le dossier ex-Martival, dont les
bâtiments et terrains sont dans un triste état depuis la
liquidation judiciaire prononcée il y a 12 ans, la commune hausse le
ton. D’autant que le lieu a été victime de deux incendies coup
sur coup les 26 et 27 octobre 2019 et présente encore à ce jour un
danger potentiel fort puisque y est entreposée au sous-sol une
quantité important de produits inflammables.
Michel Mourot a donc présenté au conseil, lors de sa réunion de lundi, une procédure de « bien en état d’abandon manifeste ». Le début d’une démarche qui, à court terme – de 3 à 6 mois – devrait permettre à la commune de se rendre propriétaire des lieux et les céder à la Comcom qui exerce la compétence économique. « Et nous avons des demandes en attente d’artisans et entreprises souhaitant s’installer dans ces locaux » précisait le premier magistrat. Sur la zone qui s’étend sur quelques 7 hectares, les plus vieux bâtiments ex-textile sont promis à la démolition et les plus récents devront faire l’objet d’importants travaux suite aux incendies. Le dossier, soutenu par la préfecture, s’appuie sur des photos prises à l’intérieur qui présentent l’étendue des dégâts et donc de la réhabilitation à mettre en œuvre. Le procès-verbal de l’état d’abandon manifeste détaille le délabrement des lieux avant de lister les travaux nécessaires de remise en état, tant en intérieur qu’en extérieur. Le propriétaire a 3 mois pour effectuer ces travaux ou s’engager à les faire dans un délai court, sinon la procédure se poursuivra et les édiles pourront alors engager une procédure d’expropriation. « On ne lâchera pas le morceau ! » affirmait le maire en guise de conclusion.
Michel Mourot a donc présenté au conseil, lors de sa réunion de lundi, une procédure de « bien en état d’abandon manifeste ». Le début d’une démarche qui, à court terme – de 3 à 6 mois – devrait permettre à la commune de se rendre propriétaire des lieux et les céder à la Comcom qui exerce la compétence économique. « Et nous avons des demandes en attente d’artisans et entreprises souhaitant s’installer dans ces locaux » précisait le premier magistrat. Sur la zone qui s’étend sur quelques 7 hectares, les plus vieux bâtiments ex-textile sont promis à la démolition et les plus récents devront faire l’objet d’importants travaux suite aux incendies. Le dossier, soutenu par la préfecture, s’appuie sur des photos prises à l’intérieur qui présentent l’étendue des dégâts et donc de la réhabilitation à mettre en œuvre. Le procès-verbal de l’état d’abandon manifeste détaille le délabrement des lieux avant de lister les travaux nécessaires de remise en état, tant en intérieur qu’en extérieur. Le propriétaire a 3 mois pour effectuer ces travaux ou s’engager à les faire dans un délai court, sinon la procédure se poursuivra et les édiles pourront alors engager une procédure d’expropriation. « On ne lâchera pas le morceau ! » affirmait le maire en guise de conclusion.
Sur les traces du « Tacot »
Autre gros dossier à l’ordre du jour de la dernière réunion des élus : l’aménagement de l’ancienne voie du tramway « le Tacot » voulut par Constant Sarasin en 1907 pour relier la commune à la Haute-Saône. Un projet de piste cyclable sera développé sur une longueur de 1.8km, au départ du Musée des Hautes Mynes, puis passera par un parc Mountain Bike qui sera aménagé à proximité du bâtiment de l’entreprise Vannson, avant de s’engager vers la rue du Tacot et l’abandonner rapidement sur sa gauche pour rejoindre l’entrée de l’ancien tunnel. La voie sera bien évidemment goudronnée et parsemée de tables et de bancs. « Atout touristique supplémentaire, avec sa pente douce à 5% adaptée aux balades en famille, ce projet permettra aussi la mise en valeur de ce tunnel qui fait partie de notre patrimoine » argumentait Michel Mourot « Même s’il ne sera pas possible d’y pénétrer, puisque le tunnel sert de captage d’eau pour les communes proches de Haute Saône et se trouve donc de ce fait protégé ». Présenté au Conseil Départemental, le dossier sur lequel a planché Jean-Aymé Morizot pour la partie historique, a reçu un accueil très favorable des instances départementales, qui devrait lui assurer un financement de 30%, et sera complété par d’autres aides. « J’espère que ce projet atteindra les 70% de taux de subvention » précisait le premier magistrat avant de conclure : « Les travaux devraient débuter au printemps prochain ».
Autre gros dossier à l’ordre du jour de la dernière réunion des élus : l’aménagement de l’ancienne voie du tramway « le Tacot » voulut par Constant Sarasin en 1907 pour relier la commune à la Haute-Saône. Un projet de piste cyclable sera développé sur une longueur de 1.8km, au départ du Musée des Hautes Mynes, puis passera par un parc Mountain Bike qui sera aménagé à proximité du bâtiment de l’entreprise Vannson, avant de s’engager vers la rue du Tacot et l’abandonner rapidement sur sa gauche pour rejoindre l’entrée de l’ancien tunnel. La voie sera bien évidemment goudronnée et parsemée de tables et de bancs. « Atout touristique supplémentaire, avec sa pente douce à 5% adaptée aux balades en famille, ce projet permettra aussi la mise en valeur de ce tunnel qui fait partie de notre patrimoine » argumentait Michel Mourot « Même s’il ne sera pas possible d’y pénétrer, puisque le tunnel sert de captage d’eau pour les communes proches de Haute Saône et se trouve donc de ce fait protégé ». Présenté au Conseil Départemental, le dossier sur lequel a planché Jean-Aymé Morizot pour la partie historique, a reçu un accueil très favorable des instances départementales, qui devrait lui assurer un financement de 30%, et sera complété par d’autres aides. « J’espère que ce projet atteindra les 70% de taux de subvention » précisait le premier magistrat avant de conclure : « Les travaux devraient débuter au printemps prochain ».
à suivre…