LE THILLOT
Le retour du Tacot
A l’occasion de
la séance du 12 octobre dernier (voir
https://www.le-thillot.com/2020_10_14-le-thillot-cm1.html
), le conseil municipal a validé l’aménagement de l’ancienne
voie que le tramway empruntait, allant de l’ancienne gare du Tacot,
aujourd’hui salle annexe du Musée des Hautes Mynes jusqu’à
l’entrée du tunnel l’emmenant vers le Haut du Them.
L’occasion est belle d’ouvrir une page d’histoire locale qui a vu des travaux menés durant quatre années entre 1908 et 1912 pour le percement du tunnel qui mesure 1096 mètres. Un gros chantier initié par les élus de Haute Saône qui souhaitaient relier les deux communes, permettant de prolonger la ligne ouverte en 1903 entre Lure et le Haut du Them. Cette nouvelle voie ferrée, d’une longueur totale de 5 700 mètres et à laquelle Constant Sarrazin, maire de la commune à cette époque a apporté son soutien total, a été inaugurée le 17 novembre 1912, même si elle fonctionnait déjà depuis 6 jours. Une aubaine pour l’économie des deux communes, puisque cette liaison favorisait grandement les échanges commerciaux de charbon, de cuir, de tissus et d’écorces de chêne dont avaient besoin en quantité les tanneries dans leur procédures industrielles. L’exploitation de cette voie avait été confiée aux Chemins de Fers Vicinaux de Haute-Saône.
L’occasion est belle d’ouvrir une page d’histoire locale qui a vu des travaux menés durant quatre années entre 1908 et 1912 pour le percement du tunnel qui mesure 1096 mètres. Un gros chantier initié par les élus de Haute Saône qui souhaitaient relier les deux communes, permettant de prolonger la ligne ouverte en 1903 entre Lure et le Haut du Them. Cette nouvelle voie ferrée, d’une longueur totale de 5 700 mètres et à laquelle Constant Sarrazin, maire de la commune à cette époque a apporté son soutien total, a été inaugurée le 17 novembre 1912, même si elle fonctionnait déjà depuis 6 jours. Une aubaine pour l’économie des deux communes, puisque cette liaison favorisait grandement les échanges commerciaux de charbon, de cuir, de tissus et d’écorces de chêne dont avaient besoin en quantité les tanneries dans leur procédures industrielles. L’exploitation de cette voie avait été confiée aux Chemins de Fers Vicinaux de Haute-Saône.
Clap
de fin le 1er
mars 1938
Une période particulièrement dynamique et fleurissante des deux côtés du Col des Croix qui s’est effondrée avec la crise économique des années trente, liée à la concurrence féroce des transports routiers et l’évolution technologique de camions de transport qui condamnaient à mort ce moyen de transport largement dépassé en termes de vitesse. Le dernier voyage de ce tramway, que les Thillotins surnommaient « le Tacot » s’est fait 1er mars 1938. Durant quelques temps, le tunnel désaffecté a servi de passage aux ouvriers franc comtois de la tannerie qui se rendaient à leur travail en vélo, avant d’être totalement fermé. Le lieu fait aujourd’hui l’objet de mesures de protection puisque servant en approvisionnement d’eau pour plusieurs communes Haut-Saônoises.
Le projet de transformation de cette ancienne voie en piste cyclable, décidé par les élus communaux, va donc permettre de revenir sur la page d’histoire locale de cet engin qui, malgré une exploitation relativement courte, a marqué les esprits et fait partie du patrimoine, ainsi que le soulignait Michel Mourot lors de la présentation du dossier. Quelques rares « anciens » doivent encore s’en souvenir…
Une période particulièrement dynamique et fleurissante des deux côtés du Col des Croix qui s’est effondrée avec la crise économique des années trente, liée à la concurrence féroce des transports routiers et l’évolution technologique de camions de transport qui condamnaient à mort ce moyen de transport largement dépassé en termes de vitesse. Le dernier voyage de ce tramway, que les Thillotins surnommaient « le Tacot » s’est fait 1er mars 1938. Durant quelques temps, le tunnel désaffecté a servi de passage aux ouvriers franc comtois de la tannerie qui se rendaient à leur travail en vélo, avant d’être totalement fermé. Le lieu fait aujourd’hui l’objet de mesures de protection puisque servant en approvisionnement d’eau pour plusieurs communes Haut-Saônoises.
Le projet de transformation de cette ancienne voie en piste cyclable, décidé par les élus communaux, va donc permettre de revenir sur la page d’histoire locale de cet engin qui, malgré une exploitation relativement courte, a marqué les esprits et fait partie du patrimoine, ainsi que le soulignait Michel Mourot lors de la présentation du dossier. Quelques rares « anciens » doivent encore s’en souvenir…