2020_11_09 Le Ménil les Sapins 1 - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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LE MENIL

Les Sapins + les Bruyères = L'Art de Vivre
Malgré le contexte particulièrement morose et anxiogène en lien avec la crise sanitaire et le confinement, Emmanuel et Jenny Martineau qui dirigent l’hôtel restaurant les Sapins dans la commune veulent continuer à avancer.
« Pas par souci de capitalisation à tout prix, mais parce que certaines opportunités ne peuvent être ignorées ! » s’empresse de commenter Emmanuel « D’autant qu’en l’occurrence, cette opportunité est double ! Le rachat de l’hôtel restaurant « Les Bruyères » à Ventron relève d’une part de notre envie de trouver un lieu d’habitation autre que celui que nous avons actuellement aux Sapins, de façon à pouvoir couper avec l’environnement professionnel. Et d’autre part, lorsqu’un client nous a parlé de cette affaire, nous l’avons étudiée en profondeur et l’avons trouvée très saine, malgré un important besoin d’en renouveler le cadre et les prestations ».
Avec son parc de 4000m2, le lieu sera donc particulièrement propice pour le couple guédon de faire des « breaks » aussi indispensables que régénérateurs.
L’affaire a donc été conclue en bonne et due forme et c’est ainsi que « Les Bruyères » sont devenues « L’Art de Vivre », une enseigne qui résume à elle seule la philosophie de ce que veulent les chefs d’entreprise pour leur nouvel établissement véternat. Un intitulé également à mettre en relation avec un ami viticulteur du Languedoc, producteur de vins magnifiques qui a baptisé son restaurant et certains de ses vins du même nom.
Prévue initialement le 10 novembre, l’ouverture de l’établissement est intervenue le 6, en ventes à emporter bien sûr, au terme d’une première tranche de travaux réalisée par les entrepreneurs guédons qui ont multiplié les séances afin de « relooker » le cadre et lui conférer chaleur et convivialité.  
« Nous avons transformé la salle de restauration, d’une capacité d’une quarantaine de couverts, afin que la cave soit visible et directement accessible » détaille Emmanuel « L’objectif est que les clients se rendent dans cette cave pour choisir leur vin ». La cheminée, la présence importante du bois confère la chaleur nécessaire à l’établissement. Et pour la suite, les idées ne manquent pas, animées par une idée force que le patron guédon résume en une phrase : « Nous voulons nous démarquer des autres restaurants et donner une âme à cet endroit ». C’est ainsi que la carte intégrera des planches apéro qui pourront mesurer jusqu’à un mètre de longueur et pourront être consommées dans un endroit aussi « cosy » que « cocooning », aux côtés des burgers maison, réalisés avec des produits locaux minutieusement choisis pour leur grande qualité et autres flamm’, pâtes et fish and chips préparés sur place.
Pour faire « tourner la nouvelle boutique », c’est Jenny qui aura la charge de diriger l’établissement, épaulée par Alix, le fils ainé du couple et l’un des cuisiniers des Sapins qui s’est porté volontaire pour prendre en charge les fourneaux véternats. Pour l’instant, il n’est question que de restauration, mais l’hôtellerie suivra le moment venu.
Le chef d’entreprise se veut résolument optimiste et argumente « Même si Frère Jo n’a plus le feu sacré pour les sports d’hiver, les stations de la Bresse sont en pleine forme et les retombées à Ventron seront loin d’être négligeables. Le secteur a un énorme potentiel touristique, y compris durant la saison estivale avec un environnement extraordinaire. Je pense notamment au vélo qui est un atout majeur pour les Hautes Vosges, situées non loin de la fameuse « Planche des Belles Filles ». Bon vent à ‘L’Art de Vivre » !
à suivre…
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