2020_12_01 Ramonchamp Libération - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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RAMONCHAMP

Il y a 76 ans…
Ni les contraintes sanitaires, ni les températures très frisquettes de dimanche n’ont pu avoir raison de la cérémonie commémorative de la Libération. André Demange était accompagné de Michel Remy, chargé d’envoyer les couleurs, Jean-Paul David, Eddy Fréchin en fidèle porte-drapeau étaient aux ordres de Silvère Gounand, chef d’orchestre de la manifestation que Christian Louis n’a pas manqué de photographier.
Un moment que le premier magistrat a voulu solennel en rappelant les événements de ce 26 novembre 1944 et l’arrivée des hommes du Corps Franc Pommiès qui, aidés par les résistants, ont pu mettre un terme à 67 jours de « Combats acharnés sous les pluies glacées mêlées de neige » commentait le maire « 67 jours et autant de nuits pour une population vivant dans les caves qui se ravitaillait péniblement, souvent au prix de risques énormes ». 67 jours durant lesquels la commune a été coupée en deux, de part et d’autre par une ligne de front instaurée en octobre suite aux premiers obus tombés au Champ à la mi-septembre. « Les Ramoncenais ont payé un lourd tribu : 16 tués, 30 blessés, 175 habitations sinistrées représentant 63% de la population » rappelait-il « Ramonchamp, village meurtri n’a pas usurpé la Croix de Guerre avec étoile de Bronze qui lui a été solennellement remise le 4 septembre 1949 avec citation ».
A la stèle Richard Parmentier, jeune Ramoncenais mort à 17 ans
« Dédé » Demange ne manquait pas d’évoquer la mémoire de Richard Parmentier, dont la stèle a servi, cette année encore, de cadre à la fin de cette cérémonie. « Le 8 octobre au petit matin, les premiers libérateurs arrivent pour procéder au nettoyage du village avec l’aide de résistants » racontait le premier magistrat « C’est au cours de ces opérations que notre compatriote Richard Parmentier, alors qu’il guidait le groupe avec l’insouciance de ses 17 ans et son courage, sera mortellement blessé par les tirs d’un des derniers nazis embusqué ». Michel Remy ajoutait hors cérémonie « Le tireur était au rez-de-chaussée de cette maison proche du petit monument érigé à la mémoire du jeune combattant » précisait-t-il « Un soldat américain a fourni un fusil aux habitants de l’étage qui ont réussi à le toucher au genou. Ces détails m’ont été donnés par une personne du proche voisinage qui a assisté à la scène ».
Avant de mettre fin à cette commémoration, le premier magistrat concluait  « 76 ans après, le temps est passé sur ces événements. Nous n’avons pas oublié. Nous devons être des passeurs de mémoire et perpétuer le souvenir de tous ces héros morts pour notre liberté ».
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