FRESSE
SUR MOSELLE
Le
trésor d’Alain Hamon
C’est l’histoire d’un album débordant d’anciennes cartes
postales précieusement conservées, mais qui aurait très bien pu
finir à la poubelle. Avant d’en arriver à cette extrémité, son
propriétaire s’est encouru de savoir si un autre sort, plus
enviable, pouvait lui être réservé.
Après avoir contacté www.le-thillot.com, il a avec gentillesse accepté de transmettre son trésor d’une centaine de précieuses cartes postales afin qu’elles puissent être numérisées et mises à la disposition de tous.
Ce trésor, jusqu’à un récent passé, appartenait donc à Alain Hamon, Fressiot de naissance et de longue date installé en Gironde. Si le nom de ce généreux donateur n’évoquera probablement pas beaucoup de souvenir aux habitants du secteur, celui de son oncle sera certainement plus à même de faire remonter des souvenirs, certes anciens, mais profonds. En effet, cet oncle, Marcel Gatignon a durant une bonne trentaine d’année été le fidèle et infatigable correspondant local de L’Est Républicain pour St Maurice, Fresse et le Thillot. « Mon oncle avait vu le jour le 2 octobre 1904 et avait été le premier à être baptisé dans la nouvelle église du Thillot » raconte Alain Hamon « Il est décédé le 30 avril 1994 ».
C’est donc par transmission de son oncle que ces cartes postales, pour certaines plus que centenaires, sont devenues propriété de ce Girondin qui est resté quelque part encore un peu Fressiot de cœur.
L’essentiel de ces cartes concerne Le Thillot et Château-Lambert « D’où était originaire ma famille » confie encore Alain Hamon. Une origine qui est d’ailleurs à l’origine d’une anecdote cocasse qu’il raconte dans le détail : « Il y a une trentaine d'années, ma rhumatologue me prescrit une radio complète de la colonne vertébrale. En me donnant la radio, la radiologue, me dit: " Saviez-vous que vous êtes de descendance espagnole ?". Plus que surpris, je lui ai répondu qu'elle devait très sûrement se tromper, car des recherches généalogiques avaient été faites dans mes deux familles d'origine: Vosgienne du côté maternel, raison pour laquelle je suis né Fressiot et Bretonne du côté paternel, d’où mon nom de famille, très peu Vosgien, mais très breton. Et aucun rapport avec l'Espagne n'y apparaissait. Je n'ai appris que beaucoup plus tard que, comme beaucoup de recherches généalogiques effectuées par des "non professionnels", celles-ci s'étaient arrêtées à la révolution ».
Après avoir contacté www.le-thillot.com, il a avec gentillesse accepté de transmettre son trésor d’une centaine de précieuses cartes postales afin qu’elles puissent être numérisées et mises à la disposition de tous.
Ce trésor, jusqu’à un récent passé, appartenait donc à Alain Hamon, Fressiot de naissance et de longue date installé en Gironde. Si le nom de ce généreux donateur n’évoquera probablement pas beaucoup de souvenir aux habitants du secteur, celui de son oncle sera certainement plus à même de faire remonter des souvenirs, certes anciens, mais profonds. En effet, cet oncle, Marcel Gatignon a durant une bonne trentaine d’année été le fidèle et infatigable correspondant local de L’Est Républicain pour St Maurice, Fresse et le Thillot. « Mon oncle avait vu le jour le 2 octobre 1904 et avait été le premier à être baptisé dans la nouvelle église du Thillot » raconte Alain Hamon « Il est décédé le 30 avril 1994 ».
C’est donc par transmission de son oncle que ces cartes postales, pour certaines plus que centenaires, sont devenues propriété de ce Girondin qui est resté quelque part encore un peu Fressiot de cœur.
L’essentiel de ces cartes concerne Le Thillot et Château-Lambert « D’où était originaire ma famille » confie encore Alain Hamon. Une origine qui est d’ailleurs à l’origine d’une anecdote cocasse qu’il raconte dans le détail : « Il y a une trentaine d'années, ma rhumatologue me prescrit une radio complète de la colonne vertébrale. En me donnant la radio, la radiologue, me dit: " Saviez-vous que vous êtes de descendance espagnole ?". Plus que surpris, je lui ai répondu qu'elle devait très sûrement se tromper, car des recherches généalogiques avaient été faites dans mes deux familles d'origine: Vosgienne du côté maternel, raison pour laquelle je suis né Fressiot et Bretonne du côté paternel, d’où mon nom de famille, très peu Vosgien, mais très breton. Et aucun rapport avec l'Espagne n'y apparaissait. Je n'ai appris que beaucoup plus tard que, comme beaucoup de recherches généalogiques effectuées par des "non professionnels", celles-ci s'étaient arrêtées à la révolution ».
« En
effet, pour remonter plus avant, il faut consulter les registres
paroissiaux, ce qui prend beaucoup de temps et nécessite une grande
connaissance de la généalogie ainsi que du vieux français...
Ignorant ce fait, à ce moment, j'ai donc été très affirmatif dans
mon refus d'avoir des ascendances espagnoles. La radiologue m'a alors
dit: "Vous pouvez dire ce que vous voulez, M. Hamon, mais,
aujourd'hui, on est capables de connaître l'origine ethnique précise
de pratiquement tous les habitants de la planète, à partir de 2
critères: une radio du squelette et une analyse de sang....Or, vous
avez une particularité anatomique qui dénote, de manière formelle,
une ascendance espagnole : votre cinquième vertèbre lombaire (L5)
et votre Sacrum (qui ne comprend "normalement" que 5
vertèbres) sont soudés. Pour nous, radiologues, c'est une
indication formelle d’ascendance espagnole (qui peut être très
lointaine). L'histoire en est restée là pendant plus de 10 ans,
jusqu'à un repas de Noël, en famille, auquel participait mon oncle,
pendant lequel, je ne sais trop pourquoi, j'ai raconté cette
histoire, en me moquant de la radiologue. C'est alors que mon oncle,
déjà âgé à l'époque, m'a dit: " Ta radiologue ne s'est pas
trompée. C'est une histoire qui était bien connue dans notre
famille, jusqu'à la génération de mes parents (fin 19ème)" :
Historiquement, notre famille habitait le Château Lambert. Au moment
du traité de Nimègue, en 1678 (mettant fin à la guerre dite "de
Hollande"), la Franche Comté (Espagnole jusqu'à cette date et
à laquelle Le Château Lambert appartenait) est rattachée à la
France. Les habitants ont alors eu deux choix: rester espagnols et
quitter la région, ou bien rester sur place et devenir français.
C'est le choix qu'ont fait nos aïeux... il y a plus de 3 siècles !
« avant de conclure en souriant « Voilà ! Si
certains Thillotins ont, eux aussi, la dernière lombaire (L5)
entièrement soudée au sacrum, ils ont, également, très
probablement, de très lointaines ascendances espagnoles.... ».
Une quinzaine de
ces anciennes cartes postales accompagnent cet article. D’autres,
dans la mesure où elles ne sont pas encore intégrées à la page
https://www.le-thillot.com/Histoire/photos--la-belle-epoque-.html
seront numérisées et ajoutées à cette page.