2020_11_10 Le Ménil les Sapins 2 - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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LE MENIL

Les Sapins : le plaisir du client
Fer de lance du tourisme hôtelier en Haute Moselle – voire plus -, les Sapins, l’établissement créé par Michel Vuillemin, tenu durant une bonne vingtaine d’années par les époux Daval, est propriété d’Emmanuel et Jenny Martineau depuis quatre ans.
« Même si nous pourrions prétendre à un classement 3 Etoiles, nous avons fait le choix de ne pas afficher cette classification et ne pas apparaitre au Guide Michelin» confie Emmanuel Martineau sans sourciller avant d’enchainer avec le sourire « Malgré cela, notre chiffre d’affaire progresse d’année en année ». Cette réussite est due à la mise en œuvre de ce que le chef d’entreprise appelle « La valeur basique de notre métier : faire plaisir aux clients ».
Décliné autour d’un restaurant intégrant une vaste salle assortie d’un coin détente et d’un bar à fromage, d’un espace détente et d’un hébergement de 19 chambres et de 4 autres en « appart-hôtel », l’établissement intègre une équipe d’une quinzaine de personnes qui travaille avec bonheur à la satisfaction de sa clientèle, base d’une réputation enviable apte à la fidéliser et la développer.
Sous la houlette du couple de dirigeants, lui-même passionné de vélo qu’il pratique aussi régulièrement qu’il le peut, les Sapins sont devenu une petite « Mecque » du cyclisme. Les équipes y trouvent confort et adaptation à leurs besoins à tous les niveaux. « Nous avons notamment reçu l’équipe professionnelle Lotto Soudal qui était au départ du Tour de France » commente le « boss » avec une certaine fierté « Et les retour sont excellents ».
Après avoir encaissé la première période de confinement, l’établissement guédon affronte comme tant d’autres aujourd’hui la seconde période. La réponse se veut une nouvelle fois adaptée avec le recul d’expérience vécue lors de la première : « L’offre des appart-hôtel cartonne depuis le début de la crise sanitaire, en liaison avec notre flexibilité permettant la préparation de repas sous vide que nous proposons à des tarifs très abordables qui satisfait également une grosse clientèle extérieure » détaille le chef d’entreprise.
Ce sont ainsi entre 7 et 10 plats (comme par exemples : truite rose au curcuma, rôti de veau aux champignons, mignon de porc à l'estragon, dinde au tandoori, sot l'y laisse à l'estragon ou autres poulet basquaise et fricassée de canard aigre doux qui sont proposés quotidiennement, constitués avec des produits frais et facturés 6 Euros.
« Nous complétons avec des repas complets – entrée, plat, dessert – les week-ends proposés à 25 Euros et un gros plat par semaine genre couscous ou paëlla à 8 Euros», le tout dans le strict respect des consignes sanitaires.
En cette année qui restera compliquée quoi qu’il advienne, Emmanuel Martineau sait parfaitement et accepte l’idée qu’il ne pourra pas prendre de vacances. « C’est le lot de tout patron qui se respecte ! » assène-t-il avec une conviction même pas teintée de déception. D’autant plus qu’il a fallu lancer « L’Art de Vivre » à Ventron (voir publication d’hier), avec la complicité active de l’ensemble du personnel qui, par ses capacités d’autonomie, a largement contribué atteindre ce but. « Cette autonomie responsable est un des objectifs essentiels que nous poursuivons en permanence » reprend le patron des Sapins qui met en avant sa formation au sein de Décathlon qui l’a vu exercer comme sous-directeur à celui de St Dié et qui lui a permis d’appréhender en profondeur le management de personnel. Un acquis qu’il a cumulé avec sa formation initiale à l’école hôtelière et ses expériences professionnelles, dont l’une l’a fait passer par l’Elysée au moment de son service militaire et une autre par une brasserie Place des Vosges à Epinal. Une affaire florissante que le couple a lâchée afin de « se mettre au vert » en reprenant « Les Sapins ».
Dans ce tableau très ensoleillé, reste cependant un nuage bien sombre : l’embauche de personnels fiables. « Nous devons revoir ou abandonner certains projets faute de personnels à embaucher suffisamment impliqués pour pouvoir les mener… » regrette-il sans pour autant se défaire de son sourire. Optimisme, quand tu nous tiens !
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