En juin 1940, le Thillot n’échappe pas à la tragédie de la guerre. Au cours des
combats, le dépôt d’explosifs(4 tonnes
de cheddite) situé à proximité de la gare, saute le mercredi 19 juin 1940 vers
22 heuresà l’initiative du Génie
Français qui ne veut pas que ce "butin" tombe aux mains des Allemands. Les dégâts
sont considérables. Le lendemain, c’est la quartier de l’hôtel de ville qui est
incendié par les Allemands. Ce n’est que le 26 novembre 1944 que la commune est
libérée par le Corps Franc Pommiès, après avoir étéévacuée le11 novembre.Le bilan est
lourd : 28 personnes tuées, 2 résistants fusillés et 18 Thillotins
déportés, auxquels s’ajoutent 19immeubles détruits, 380 logements endommagés, des usines dévastées et
pillées. Conséquence directe, les entreprises liées au bâtiment comme Curien ou
l’Entreprise Vosgienne de Menuiserie (EVM) fleurissent pour faire face à la
reconstruction dans toutes les Hautes Vosges. La mise à mal du réseau
ferroviaire permet aux transports Philippe et Peureux de voir le jour.
1930 : une machine, alors employée au goudronnage de de
la chaussée au centre de la commune prend soudainement feu. Il faut la
traîner vers une place voisine afin d’éviter la propagation des flammes.
L’incendie est maitrisé après que la machine soit couverte d’une grande
quantité de sable.